Dans une communiqué relayé par les réseaux sociaux, juste à l'ouverture du p.Affaire Bashar Kiwan : Communiqué de la présidence de l'Union des Comores
Dans une communiqué relayé par les réseaux sociaux, juste à l'ouverture du procès, tant attendu, sur le programme de la Citoyenneté Economique, l'un des principaux inculpés, Bashar Kiwan, affirme avoir été contacté par le gouvernement comorien, en juin dernier, par l'entremise du Ministre des Affaires Etrangères, pour soit-disant, trouver "un arrangement amiable" concernant l'affaire de la Citoyenneté économique.
L'arrangement consistait, selon lui, à ce qu'il apporte un témoignage sur le rôle joué par son Groupe et fournisse tous les documents et contrats signés, afin qu'en contre partie, la justice comorienne abandonne toutes les charges qui pèsent sur lui et ses directeurs.
Bashar Kiwan, dans son objectif désespéré de décrédibiliser le procès qui se déroule à Moroni et nuire à l'image du Gouvernement comorien, a été jusqu'à citer d'autres noms d'autorités comoriennes qui seraient impliquées dans cette prétendue tentative de corruption et publier des captures de soi-disant conversations. Poursuivi par la justice comorienne pour détournement de deniers publics et complicité, faux et usage de faux, usurpation de fonction, forfaiture et corruption, cet homme qui se cherche aujourd'hui une virginité a déjà fait la prison et court le risque d'y retourner pour des faits similaires.
Suite à ces manœuvres lâches venant d'un homme, dont l'intégrité a toujours été remise en cause au niveau international, mais qui est aussi connu pour sa grande capacité à user et abuser de la communication pour arriver à ses fins et notamment séduire et arnaquer, nous apportons un démenti formel à ces accusations mensongères, qui sont dénuées de tout fondement.
Conscient qu'à ce stade du procès, la logique veut que l'on n'interfère pas dans son déroulement ou influe sur le cours des débats, nous nous réservons le droit d'apporter, en temps opportun, les preuves de la démarches inverse initiée par Bashar Kiwan, et qui n'a jamais abouti, pour dénoncer ses co-inculpés, dans l'espoir de pouvoir bénéficier d'un non-lieu.
Beit-salam, le 23 novembre 2022
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