Capitulation, abandon du combat pour Mayotte comorienne. Voilà le sentiment dominant au lendemain de l’interv.Maore : Non à la capitulation comorienne
Maore : Non à la capitulation comorienne
Capitulation, abandon du combat pour Mayotte comorienne. Voilà le sentiment
dominant au lendemain de l’intervention du président comorien à la tribune de
l’ONU à l’occasion de sa 77° AG.
Car le président Azali traite la question de l’île comorienne de Mayotte parce
que souligne-t-il « je ne peux parler de conflits sans évoquer le différend
territorial, etc. » (Al watwan du 23/09/2022). En somme il l’aborde dans le
cadre d’une série de conflits dans le monde dont le « différend territorial »
Comores – France. Un Escamotage lourd de signification.
Et dans ce sillage, la presse comorienne, privée comme publique, regarde
ailleurs !? Aucune une sur Mayotte ! Comme si la question de l’île comorienne
de Mayotte ne méritait pas un traitement journalistique particulier.
La France est parvenue à duper les Comores sur la place et le poids des AG de
l’ONU. Elles ne serviraient à rien. Les résolutions ne seraient que des rites,
des pures formalités. Et pourtant elle s’est battue pendant des années pour la
question de l’île comorienne ne soit plus débattue. Elle se bat encore pour
que la question végète dans l’ordre du jour provisoire.
Pire encore, dans sa stratégie visant une reconnaissance internationale de sa
départementalisation de l’île comorienne, la France manipule à fond ses
acolytes maorais, comme dans les années 1974 lorsqu’elle cherchait à sortir
Mayotte de l’Archipel. Marcel Henry et Bamana n’étant plus opérationnel, la
France mise aujourd’hui sur le couple infernal Mansour Kamardine et Estelle
Youssoufa, allant même jusqu’à dépêcher à New York, l’illuminée Estelle qui
préconise l’intervention des forces spéciales françaises dans les îles
comoriennes indépendantes. De l’extrémisme hors limite !
Le gouvernement comorien n’en tombe pas moins dans le panneau. Il se laisse
neutraliser. Azali se révèlent inapte à tirer profit des prises de position
radicale d’un Occident défendant bec et ongle l’intégrité territoriale de
l’Ukraine. Comment laisser passer le discours de Macron à l’ONU rejetant par
avance les référendums russes dans les zones ukrainiennes occupées alors qu’il
est le président du pays qui s’appuie sur des consultations frauduleuses
contre des résolutions pertinentes de l’ONU qui considère comme nulle et non
avenue toute élection française dans l’île comorienne. (cf résolution …….)
Mais il est permis de douter de la volonté et de la détermination du président
Azali de défendre l’intégrité territoriale du pays.
Comment a-t-il pu limiter la question de l’île comorienne à un simple
différend territorial ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une question de
souveraineté, d’indépendance inachevée ?
Comment a-t-il pu zapper les dizaines de milliers de morts et disparus sur le
bras de mer Anjouan Mayotte ? Le visa mortifère de Balladur, même pas évoquée
!?
Quel est l’indice qui lui permet de soutenir qu’un « esprit de dialogue »
existe entre les parties sur Mayotte alors que tout membre du gouvernement en
déplacement à Mayotte clame haut et fort que Mayotte est française, que
personne ne peut y toucher, que leur priorité est de lutter contre
l’émigration clandestine qui vient des Comores, que leur objectif est d’ériger
un mur marin comme celui de Berlin qui séparait l’est et l’ouest de l’Europe ?
Un sursaut national s’impose. Le Comité Maore appelle à remettre sur le tapis
la constitution d’un large front uni. Il faut en premier lieu faire sauter le
verrou, le visa Balladur, cause de la mort de dizaine de milliers de Comoriens
depuis son instauration en 1995.
Moroni le 27/09/2022
Le Comité Maore
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