Dix ans de séparatisme à Le colonel Mohamed BACAR avait...Anjouan sans pénurie du riz ? Quel génie des commerçants Anjouanais ! Oulitima Ouremé Soifi!
Dix ans de séparatisme à Anjouan sans pénurie du riz ? Quel génie des commerçants Anjouanais ! Oulitima Ouremé Soifi!
Il faut garder présent à l’esprit que les dix années de séparatisme à Anjouan nous a laissées une réminiscence indélébile et une expérience réussie par rapport à la gestion transparente de l’importation du riz de bonne qualité. Il s’agissait à cette époque d’une décision salutaire des autorités Anjouanaises de mettre un terme au système de monopole et de prendre une distanciation totale avec la société ONICOR dont cette entreprise d’Etat avait déposé à plusieurs reprises son bilan, à cause des incompétents de mauvaise foi.
Sur ce, le colonel Mohamed BACAR avait pris les choses à bras le corps, en mettant en œuvre des mesures drastiques et des lois de concurrence permettant de donner libre cours aux commerçants de commander des cargaisons de riz à profusion. Les effets recherchés consistaient à échapper à une pénurie du riz, une alimentation de première nécessité à Anjouan, et de parer à toute éventualité que la population se ruait comme dans l’état actuel vers les magasins de la capitale à la quête de ces graines blanches.
Un pari gagné et une démonstration pragmatique qui prouvent à coup sûr que les commerçants anjouanais ont les moyens financiers considérables, l’art et la manière d’assurer, gérer continuellement les provisions du riz à la population. Qui plus est, il peut comprendre que cette situation de famine perdure dans notre île, et la population laissée en carafe et désespérée crève la gueule ouverte, sans que l’Etat prenne des mesures d’urgence vitale et adaptées à répondre aux besoins immédiats de cette situation susceptible de créer de bataille rangée, voire un soulèvement rigoureux contre le gouvernement.
Toute proportion gardée, il est vivement regrettable de constater que les efforts conjugués et déployés par Mohamed BACAR et les commerçants natifs d’Anjouan se réduisent à néant par l’ancien président Ahmed Abdallah SAMBI, qui a jeté au vent les acquis de dix ans d’une expérience d’une autonomie large, basée exclusivement sur la lutte contre la centralisation du pouvoir à Moroni, et le rejet systématique de la société ONICOR incapable d’ approvisionner en quantité suffisante du riz à la population comorienne en perte de vitesse.
BACAR Azihar Abdou, Tsembehou
Résidant à Marseille
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