Le ramadan de mon enfance, dans mes Comores natales, (Suite et fin)

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Alors que le ramadan touche à sa fin, la nostalgie de ces trente jours de jeûne, …Le ramadan de mon enfance, dans mes Comores natales, (Suite et fin)

Le ramadan de mon enfance, dans mes Comores natales, (Suite et fin)

Le ramadan de mon enfance, dans mes Comores natales, (Suite et fin).


Alors que le ramadan touche à sa fin, la nostalgie de ces trente jours de jeûne, donc de privation volontaire, nous prend. On se met à penser à l´an prochain, priant Dieu de nous prêter longue vie et, surtout, de nous garder dans le même état de santé pour l’observer. Combien, en effet, l’ont fait l’an dernier et ne l’ont pas fait cette année, soit parce qu’ils ne sont plus, soit parce qu’ils sont tombés malades? 

La vie est un grand manège dont le fonctionnement n’obéit pas à la logique des hommes. On se réveille malade et se couche en bonne santé, comme on se couche mort après s’être réveillé en vie. 

Raison pour laquelle, il faut jouir de l’instant présent. Il faut le cueillir comme on cueille une fleur, s’y livrer avec amour, comme on se livre à un être aimé. Ne vit pas quiconque s’embarrasse d’incessants calculs. « Heureux, celui qui dans la vie a compris qu’il n’y avait rien à comprendre, car plus il cherchera à comprendre, et plus il comprendra qu’il n’y a rien à comprendre », disait Claudine Ernst.

Il y a en chaque jour de notre vie des offrandes, à saisir. La mémoire sert à regarder le passé dans le seul but d’éviter les écueils d’hier aujourd’hui. Elle devient malade lorsqu’elle rumine. Vivons au jour le jour, car tout peut s’arrêter brusquement. Vivons au jour le jour car le propre du bonheur est d’être court. S’il dure, on s’en lasse, et il se banalise.

Demain, c’est l’aïd. Demain, c’est la fête. Pas de guerre! Pas de querelles! Seulement des embrassades et des câlins. 

Enfants, on rêvait d’habits neufs que nos parents se devaient de nous acheter pour l’occasion. On ne s’imaginait pas combien ni comment ils devaient souffrir pour nous les offrir. Parent aujourd’hui, j’essaye de garder vive cette tradition. Mais, je réalise combien nos parents étaient plus valeureux que nous. Avec rien, ils faisaient tout. Avec tout, j’ai l’impression de ne rien faire. Mais ……, c’est la fête! Alors…… oublions un peu!

“Idi mbaraka”, dit-on en comorien (de l’arabe “īd mubārak” ). Au monde entier en général et aux musulmans en particulier et une pensée pour quiconque souffre d’injustice, qui qu’il soit et où qu’il se trouve. Puisse Dieu l’en sortir promptement et infuser l’esprit de réconciliation entre les hommes.

Humainement vôtre!

M. B

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