La juridiction a condamné à 17 ans de réclusion l’homme qui aurait...Viol et séquestration de leur fille à Mayotte : 17 ans de prison pour Zitoumbi
Viol et séquestration de leur fille à Mayotte : 17 ans de prison pour l’accusé
Depuis le tribunal de Chalon-sur-Saône, Janine et Bernard Chevalier, de Laives, ont enfin pu assister et témoigner par visioconférence, les 23 et 24 mars, au procès d’assises à Mayotte. La juridiction a condamné à 17 ans de réclusion l’homme qui aurait violé et séquestré leur fille, Chrystel, en 2016.
«C’est fini et c’est un soulagement, même s’il a jusqu’au 4 avril pour faire appel du verdict. » C’est le sentiment que partagent Janine et Bernard Chevalier, après l’épreuve du procès d’assises à Mayotte de Nasser Zaki Zitoumbi, l’homme de 24 ans condamné à 17 ans de réclusion pour le viol et la séquestration de leur fille, Chrystel, le 23 juillet 2016. Ce drame a conduit cette mère de famille de 46 ans dans une descente en enfer, qui a abouti à son suicide 11 mois plus tard.
« Ce n’est que du bout des lèvres qu’il a reconnu les faits »
Ce procès, les parents de Chrystel, qui habitent à Laives, l’attendaient depuis 2016, car ce n’est qu’en octobre 2019 qu’un ADN a permis d’identifier l’auteur présumé avant que celui-ci ne soit finalement arrêté à Rennes, début 2020. « Nous aurions pu nous rendre à Mamoudzou pour assister au procès les 23 et 24 mars, car notre voyage pouvait être remboursé », conviennent Janine et Bernard Chevalier, qui ne souhaitaient cependant pas subir cette contrainte supplémentaire.
Car tous deux se sont portés partie civile, tout comme le frère de Chrystel, Yann, ainsi que son mari et ses enfants. C’est donc par visioconférence, depuis une petite salle spécialement aménagée pour eux au tribunal de Chalon-sur-Saône, que Janine, Bernard et Yann ont suivi le procès, tandis que le même système a été mis en place pour le mari et les enfants de Chrystel, au tribunal de Bourg-en-Bresse (Ain).
Des questions sans réponse
« Je ne m’imaginais pas l’accusé avec cette tignasse sous laquelle il se cachait en baissant la tête. Il portait même un masque et surtout, il était très taiseux. À chaque fois qu’on lui posait des questions, il répondait qu’il dormait. Ce n’est que du bout des lèvres qu’il a reconnu les faits », s’agace Janine, en se remémorant ce souvenir. « Il a dit qu’il n’était venu que pour cambrioler, alors pourquoi n’est-il pas parti quand Chrystel s’est enfermée dans les toilettes après le premier viol ? », s’interroge cette maman, pour qui des questions restent encore sans réponse.
« C’est affreux. Ce gamin perdu est un destructeur de bonheur, de famille et de société », retient Bernard, également énervé contre celui qui était à peine majeur au moment des faits mais déjà pourvu d’un casier judiciaire. « Les experts psychiatres n’ont constaté aucune altération ou abolition de son discernement (NDLR : même si l’accusé s’était...Lire la suite sur Le JSL
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