Après un petit séjour dans l’archipel des Comores un constat…Ce n’est pas la répression, mais la justice qui mettra fin à l’incivilité aux Comores.
Ce n’est pas la répression, mais la justice qui mettra fin à l’incivilité dans l’archipel des Comores
Après un petit séjour dans l’archipel des Comores un constat amer, une déception de l’émergence.
Vingt ans après l’entrée en fonctions d’une nouvelle génération de politique, cette génération universitaire instruite dans les quatre coins du monde doit favorisé l’exercice de la liberté d’expression, réformé les forces de sécurité et libéré des prisonniers politiques. Une aube nouvelle doit alors se lever dans l’archipel.
Comme par miracle dans cette archipel où les libertés civiles et politiques sont réprimées depuis plusieurs décennies, la convention des droits civils et politique reste inachevée, non ratifiée aux nations unis une erreur de taille.
Cependant, l’espoir d’une nouvelle ère pour les droits humains s’est assombri ces derniers temps.
De toute évidence, le gouvernement Comorien est actuellement confronté à de nombreux défis, en raison de profonds clivages auxquels il reste à apporter des réponses satisfaisantes.
Les autorités doivent faciliter et non réprimer l’exercice de la liberté de réunion, maîtriser des situations complexes en matière de sécurité et protéger la population dans le respect du droit international relatif aux droits humains.
Elles doivent veiller à ce que seule une force strictement nécessaire et proportionnée soit utilisée face aux violences émaillant certaines manifestations, et mettre fin au recours à une force excessive, aux arrestations de grande ampleur et aux détentions prolongées sans jugement ni inculpation, si elles ne veulent pas exacerber davantage encore les tensions et retomber dans les pratiques répressives du passé.
Visite à la Cndhl ( commission nationale de droit de l’homme et de liberté).
Par Rafik Adili
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