Obsédé et excédé par sa propre survie, il multiplie les…Le Dialogue National prôné par le Colonel Dictateur comorien n'est qu'un énième Coup d'État.
Le Dialogue National prôné par le Colonel Dictateur comorien n'est qu'un énième Coup d'État
Le colonel Azali marche toujours droit dans ses bottes. Il n'a aucune intention d'evoluer dans son plan machiavélique consistant à faire perdurer sa prise d'otage du peuple comorien.
Obsédé et excédé par sa propre survie, il multiplie les manœuvres de tromperie et de mauvaise foi par ses décrets qui ne revêtent aucun fondement juridique. Pour les gens avertis qui veulent l'entendre, à partir du 26 mai 2021, date à laquelle prit fin le mandat de cinq ans d'Azali, tous ses actes sont frappés de nullité juridique. Et si l'on voudra nous contredire, ne vaut-il pas mieux de ressusciter les anciens présidents comoriens afin qu'ils viennent secourir ce peuple comorien bâillonné, terrorisé et martyrisé ?
A lire le vrai faux décret du colonel (faux car sans valeur juridique) sur le dialogue selon lui, on s'aperçoit clairement qu'il s'agit d'un copié collé de ses fameuses fausses assises nationales de 2018 qui lui ont servi de tremplin dans la destruction de tout cadre juridique et de toutes les institutions de notre pays. Les Comoriens n'ont pas la mémoire courte : dans aucun pays au monde, un Président de la République n'a osé s'attaquer à la Constitution hormi le dictateur Assoumani Azali.
Les constitutionnalistes nous le confirmeront certainement, la Constitution étant l'émanation du peuple souverain ne peut faire l'objet d'une modification quelconque sans passer par ce même peuple ou ses représentants démocratiquement élus.
Donc l'art et la manière de faire du colonel ne rassure personne, pas plus ses adversaires politiques et même la Communauté internationale. Oser défier à nouveau le peuple comorien n'est qu'une injure de trop de la part du dictateur qui n'est plus à son premier coup d'essai.
Chez lui tous les coups sont permis, il veut perpétrer un énième coup d'État à travers ses bassesses et ses projets de vouloir s'accrocher coûte que coûte au fauteuil présidentiel qu'il occupe par usurpation de fonction élective.
Nommer un coordinateur du dialogue national, fixer les modalités de fonctionnement de l'équipe, choisir les acteurs et définir la thématique puis prétendre appeler les autres au dialogue, quelle infamie? Quelle arrogance, et qu'elle humiliation ?
La seule solution qui vaille dans l'intérêt de la sauvegarde aussi bien de l'intérêt national que de l'unité de notre pays, que le colonel, Imam qu'il est, se remette à la raison en reconnaissant courageusement qu'il a failli à la mission que lui a confiée le peuple comorien en 2016 et qu'il sauve ce qui peut l'être y compris sa personne et ses intérêts en laissant les Comoriens décider de leur destin. Voilà une question de bon sens, tout en rappelant que l'entêtement de tout despote ne lui a jamais servi, au contraire.
A quand les comoriens oseront dire au dictateur les yeux dans les yeux qu'ils ne sont ni les esclaves, ni les variables d'ajustement et ni les sujets à caution d'un homme et sa famille?
A quel moment les Comoriens sortiront de leur peur pour enfin signifier au dictateur tortionnaire que les Comores appartiennent au seul peuple et non à une caste, une famille et pas plus à un seul homme peureux qui n'a jamais défendu ce pays et qui multiplie de manière outrancière ses hautes trahisons?
Quoi que l'on fasse, chacun et chacune de nous ne va mourir qu'une seule fois et n'aura qu'une seule tombe. La mort reste un point de passage obligé, et ce qui sera grave ce n'est pas de la goûter mais de mourir pour rien. Ne vaut-il pas mieux mourir en martyre en défendant sa patrie que mourir sur un lit alors que vous n'y échapperez jamais?
Hassani Abdou
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde
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