Opinion Libre - Le ministre des Finances en a marre de voir des petites institutions internationales venir financer des petits travaux que ...
Opinion Libre - Le ministre des Finances en a marre de voir des petites institutions internationales venir financer des petits travaux que les Comoriens pourraient eux-mêmes prendre en charge financièrement. Il ne supporte pas qu’une organisation internationale vienne avec 20 mille euros pour se vanter et humilier le peuple comorien.
Le ministre veut bousculer les consciences d’un peuple habitué aux aides extérieures, à l’assistanat depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Cela lui fait mal. Il préfère plutôt se tourner vers les Comoriens. Au lieu d’aller voir des organismes internationaux acheter une table ou un ordinateur, il préfère demander aux Comoriens pour préserver leur honneur et leur dignité.
Cette nouvelle approche est une bonne nouvelle pour le pays car cela montre bien que nos dirigeants se sont enfin réveillés et sont animés d’une volonté de restaurer la dignité et garantir notre honneur. Nous ne pouvons qu'être fiers et nous les encouragerons à suivre cette voie qui nous permettra de retrouver notre vraie indépendance financière
Si Chayhane décide de se tourner vers les Comoriens, les demander à donner un peu plus, les pousser à prendre en mains leur destin, c’est parce que beaucoup d’entre eux vont le suivre car Wufukara Kopouwa Mila. Qu’ils soient aux Comores ou à l’extérieur, il y a des centaines de Comoriens qui voient de mauvais œil cet assistanat, ces petites aides de 15 ou 20 millions et leurs conséquences sur l’image d’un pays. Il y a des choses que les Comoriens eux-mêmes pourraient financer sans attendre une quelconque aide extérieure.
Nous sommes fiers à ce jeune ministre des Finances, animé de cette volonté de faire honneur à son pays, de pouvoir lever la tête haute devant les institutions internationales, de représenter son peuple parce que celui-ci lui a donné les moyens pour agir et parler. Courage Monsieur le ministre.
Les autres vous comprendront un jour. Nous vous soutenons. Et surtout tenez bien. Voix choix et vos décisions nous réveillent la grande conscience. Les Comoriens en ont marre de cet assistanat, il faut qu’ils commencent à se prendre en charge.
Par Nouria Bacar
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