La cheffe des droits de l’homme de l’ONU s’est inquiétée, vendredi, du sort des militants de l’opposition et de membres de la société civile...
La cheffe des droits de l’homme de l’ONU s’est inquiétée, vendredi, du sort des militants de l’opposition et de membres de la société civile arrêtés en marge de l’élection présidentielle d’octobre dernier en Guinée
Samedi 27 février 2021 (rezonodwes.com) « L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.
S’adressant aux membres du Conseil des droits de l’homme à Genève, Mme Bachelet a exhorté Conakry « à libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales ». Elle également appelé les autorités guinéennes à « accélérer les procès des détenus de droit commun » et à améliorer leurs conditions alimentaires et sanitaires.
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, la cheffe des droits de l’homme de l’ONU a ainsi réitéré son appel en faveur de « la libération des personnes particulièrement vulnérables, notamment les détenus âgés et malades, ainsi que les délinquants à faible risque ».
La Haut-Commissaire s’est dite préoccupée par la situation aux Comores, notamment par le rétrécissement de l’espace démocratique. Une situation qui se manifeste par la poursuite des restrictions aux libertés d’expression et de la presse, la détention continue et souvent longue de militants de la société civile et de membres de l’opposition politique, ainsi que les poursuites injustifiées de journalistes.
« Partout dans le monde, les gens manifestent clairement leur demande légitime de jouer un rôle dans l’élaboration des politiques », a pourtant rappelé Mme Bachelet, relevant qu’agir en fonction de cette demande est le seul moyen de gagner la confiance du public. « Et c’est aussi le meilleur moyen de mener des politiques qui sont basées sur des réalités vécues et améliorées par un retour d’information franc et constant », a-t-elle insisté, dans un message vidéo pré-enregistré en raison de la pandémie de Covid-19, à l’occasion de la présentation de son rapport annuel.
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