UNE NOUVELLE ROUTE POUR LA DIPLOMATIE AFRICAINE ET SON IMPACT POUR LES COMORES L’Afrique a toujours coopéré dans l'aveugle et l’i...
UNE NOUVELLE ROUTE POUR LA DIPLOMATIE AFRICAINE ET SON IMPACT POUR LES COMORES
L’Afrique a toujours coopéré dans l'aveugle et l’inconscience de ses peuples, il est aujourd'hui perçu comme le continent qui va garantir l'avenir du monde en ses ressources et sa population. Dece fait le continent est aujourd'hui convoité par des entités, dont les multinationales et les organisations internationales à but lucratif. Mais on se pose la question pourquoi l’Afrique s'est-il émergé dans l’extrême pauvreté ? peut-on parler d'une malédiction ou un manque de volonté politique ? les puissances occidentales multiplient leurs visites sur le continent, en quoi ce phénomène représente-t-il dans la sous-région ?
L’Afrique est aujourd'hui exposée à un défi sécuritairequ’économique, car la paix et la stabilité régional reste l'ultime solution pour une économie meilleure. Le terrorisme en Afrique est devenu une question qui préoccupe les chefs d’Etats Africains ainsi que leurs populations qui en paient le prix du sang, les forces étrangères dans le sahel montrent le poids du défi sécuritaire dans le continent.
De coutume, la sécurité maritime et terrestre du continent est garantie par les USA et la France pour des intérêtséconomiques et géostratégiques. "Si les Etats-Unis sont encore l'acteur dominant dans la sécurité du continent, un phénomène de rattrapage est en cours en faveur d'une influence grandissante de la Chine, la Russie" et la Turquie qui sont devenu aujourd’hui partenaire stratégique en Afrique. L’apparition de nouveaux groupes terroristes dans les cotes de Mozambique pays frontalier de l’Union des Comores est à craindre pour la sécurité nationale.
Quelle stratégie pour la diplomatie comorienne vis-à-vis aux questions sécuritaires et stratégique dans le monde :
La question de la découverte des ressources énergétiques est un sujet qui fait appel à tous les acteurs politiques et économiques du pays en vue d’orienter leurs stratégies de coopérationséconomiques et sécuritaires. Le pays s’est lancé dans unepolitique que je qualifierais isolationniste et non stratégique vis-à-vis aux nouvelles cartes géopolitique et géostratégique qui sévissent dans le continent, en se focalisant sur un acteur ou des acteurs qui contribuent peu aux défis économiques et sécuritaires du pays.
Notre mission diplomatique coopère dans l’aveugle et notre politique étrangère subit l’ingérence de l’Arabie Saoudite dans un Etat indépendant. Il y a presque 5 ans l’Arabie Saoudite humilie et impose à nos dirigeants d’isoler notre pays en se détachant à des acteurs qui contribuent au développement éducatif et économique, des missions diplomatiques comme l’Iran, le Qatar, et aujourd’hui la Turquie.
Rompre des relations diplomatiques si cela est justifié ou véridique sans rechercher des solutions palliatives non seulement pour les étudiants dans les pays concernés et pour les investissements directs étrangers est pour le moins une jam-session aléatoire voir même une irresponsabilité politique. Notre diplomatie devrait préparer nos représentants de demain afin de lancer notre pays dans un sphère de compétitivité politique et stratégique pour consolider le rythme du développement durable.
Notre conception stratégique devrait jouer un rôle indispensable sur les débats internationaux en ne prenant aucune position vis-à-vis aux conflits interétatiques dans le Proche et Moyen Orient ainsi que dans l’ensemble de la planète, nous sommes tous témoins du poids stratégique au Moyen-Orient entre l’Iran, la Turquie, l’Egypte, les Emirats Arabe Unie et l’Arabie Saoudite. Cependant, notre position géographique est fragile face à une question sécuritaire et pensée à la sécurité maritime avec des pays pouvant renoncer à s’ingérer sur les affaires interne du pays peut-être être bénéfique pour la stabilité du pays. Aujourd’hui personne n’est à l’abris face aux complots et menaces terroristes et le chemin est long en Union des Comores face à la mondialisation.
SAADI MAOULIDA
Étudiant en Relations Internationales et Politique à l’université Nelson Mandela de Dakar
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