Sambi n'est pas victime de sa popularité mais plutôt de sa société, de sa haute société Ils le savent bien ces messieurs. Ces mes...
Sambi n'est pas victime de sa popularité mais plutôt de sa société, de sa haute société
Ils le savent bien ces messieurs. Ces messieurs de la haute société et de leurs subalternes, les instruits de toutes autres sociétés. Ces nostalgiques d'un faiseur de roi, lequel se voulait Crésus, aujourd'hui sur la croix. Ils sont tous conscients que l'entreprise est dérisoire ; qu’elle se heurte au bon sens de la moralité.
Mais si l'homme est de bonne famille, issue de la haute société, immaculé comme on en dit, pourquoi ne pas le laisser se confronter à la justice ? "Elle est corrompue cette justice" , disent ces magistrats, alors qu'il n'y a pas plus d'une décennie, ils avaient la gouverne.
Ou juste de leur temps, celle-ci n'était pas corrompue, mais elle était juste interrompue par l'enfant de bonne famille, issu de la haute société, soutenus par les rêveurs d'être roi, devenus nostalgique d'une époque sans loi, et où le bon instruit montait sur le toit, alors qu'il se voyait Roi.
Si elle est mauvaise et corrompue, allons-nous rejeter la faute à qui ? Vous nous croyez si bêtes pour ne pas oser le dire, que c'est un aveu dans cette supercherie. Les valeureux de la haute société et leurs subalternes auront beau faire toutes les louanges des inaugurations possibles, ils auront beau les orner d'une nostalgie en versant ses mots enivrants, nous étourdir : hélas ! cette pompe n’est rien qu’un jeu d’atan. Aujourd'hui ni ceux qui le défendent, ni ceux qui le condamnent n'ont le droit de nous faire la morale. Ce pays est devenu un foutoir depuis que les pseudos immaculés veulent encore devenir roi.
L'échec du régime du président Azali Assoumani serait encore présent s'il n'arrive pas à récupérer l'argent de la citoyenneté économique. Peu importe comment cet argent sera utilisé dans un début, le plus important c'est que les Comoriens se sauront d'une potentialité à exploiter dans ces temps modernes.
Et que pour une fois dans notre histoire, les sommes faramineuses pour notre développement sont d'une production nationale dont une minorité à la tête d'un enfant de la haute société veut laisser comme héritage à leur noble descendance.
Salec Halidi Abderemane
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