Piste de réflexion sur le déroulement des examens nationaux aux Comores en 2020 Pour sauver l’année scolaire 2019/2020, nous devons t...
Piste de réflexion sur le déroulement des examens nationaux aux Comores en 2020
Pour sauver l’année scolaire 2019/2020, nous devons travailler avec rigueur et efficacité. Il est possible de faire passer les examens nationaux (6ème, BEPC et BAC) au sein des établissements d’origines auxquels relèvent les candidats, selon les circonstances sanitaires actuelles du Covid-19 aux Comores. Utiliser plusieurs établissements et salles de classes que d’habitude, éviterait le regroupement en masse des élèves dans les lieux habituels des centres d’examens afin de respecter les mesures de barrière et de distanciation exigées.
Les agents du Ministère de l’éducation nationale en collaboration avec l’Office National des Examens et Concours, les inspecteurs pédagogiques, les Proviseurs des lycées, les CIPR de chaque région, les Directeurs des collèges et des écoles, que ça soient publics ou privés peuvent s’assoir ensemble sur une table de réflexion pour étudier cette possibilité.
Un budget spécial est nécessaire pour mobiliser cette organisation surtout trouver des bons acteurs pour diriger ce flux avec un nombre important de surveillants dans les salles d’examens accompagnés des éléments de force de l’ordre pour assurer une surveillance accrue afin d’éviter les fraudes et tricheries.
L’état doit s’y mettre dans cette opération. Il doit produire plus masques et les faire distribuer aux agents d’organisation des examens, aux surveillants des classes ainsi qu’aux candidats.
À l’entrée des salles d’examens, des stations de nettoyage des mains en eau et savon doivent être installées. Les chefs des établissements en collaboration avec les jeunes des villages ou quartiers peuvent aider à assurer cette tâche. Dans les salles d’examens, les mesures de distanciation doivent être respectées entre les élèves sur les sièges portant les numéros d’examen.
Plusieurs élèves issus de différents villages ont choisi de faire leurs études à Moroni ou dans d’autres établissements loin de leurs villages d’origine. Ces élèves peuvent être transférés dans l’établissement de leur village de provenance pour composer les examens en conservant les données de leurs établissements d’origine. S’il s’avère que son village d’origine n’abrite pas l’organisation des examens, ces élèves peuvent être transférés dans l’établissement le plus proche de chez eux.
Quant aux classes d’examens où le sport est comptabilisé comme note obligatoire, il serait possible de dispenser cette épreuve afin d’éviter le regroupement massive entre élèves et examinateurs. Les candidats libres peuvent aussi être transférés dans les établissements proches de chez eux, si nécessaire, pour fins de sécurité.
Utilisons plus de salles de classes pour sauver l’année scolaire.
Dr Kassim Mohamed Aboudou
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