Le gouvernement a trouvé un "bon" moyen pour fuir ses responsabilités : « plus 40 personnes dorment dans une salle de confére...
Le gouvernement a trouvé un "bon" moyen pour fuir ses responsabilités : « plus 40 personnes dorment dans une salle de conférence»
" Seules les personnes testées pourront bénéficier d’un rapatriement ", a déclaré le porte-parole du gouvernement et ministre en charge du COVID-19. Cette annonce intervient après une question d'un confrère qui a demandé le sort des Comoriens bloqués dans des pays où la réalisation des tests est une luxe. Il n'est secret pour personne, le président tanzanien a fortement refusé que les tests soient effectués dans son pays.
D'ailleurs, Houmedi Msaidié l'a affirmé lui-même. En réalité, c'est une manière d'expliquer que les 205 Comoriens ne sont plus leur priorité. Une manière habile de fuite devant ses responsabilités. Je me demande ce que vont devenir ces compatriotes bloqués à l’extérieur sans ressources. La cagnotte organisée par Ben Amir avait pris en charge plus de 150 d'entre eux. Ils étaient logés et nourris jusqu'à dimanche dernier. J'ai une pensée particulière à leur endroit. J'ai vécu l’enfer avec eux. On dormait à 5 même et à 6 dans la même chambre.
Je viens d'apprendre que plus de 40 d’entre eux dorment depuis lundi dans une salle de conférence. Avec l’improbable ouverture des frontières le 03 juin prochain, ces Comoriens seront plus exposés au COVID-19. Ce n'est toujours pas évident que notre gouvernement rejette la faute aux autres. Trop c’est trop! Ça doit cesser. L'État comorien doit vite réagir.
Les dons octroyés au peuple comorien doit sauver ces gens. On nous dit que désormais nous sommes dotés de deux PCR. je proposerai que ces compatriotes soient rapatriés et mis en quarantaine à Moroni. Nous ne pouvons pas abandonner et laisser nos frères, nos sœurs, nos mères, nos cousins mourir en Tanzanie.
Les dons octroyés au peuple comorien doit sauver ces gens. On nous dit que désormais nous sommes dotés de deux PCR. je proposerai que ces compatriotes soient rapatriés et mis en quarantaine à Moroni. Nous ne pouvons pas abandonner et laisser nos frères, nos sœurs, nos mères, nos cousins mourir en Tanzanie.
Photo : capture d'écran d'une vidéo d'un rassemblement des comoriens à l'hôtel LAMADA
Par Mbae Ali
Par Mbae Ali
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