Notre pays n'a pas vraiment de chance. Au moment où au Nigeria, on voit les hommes d'affaires de ce pays offrir des milliar...
Notre pays n'a pas vraiment de chance.
Au moment où au Nigeria, on voit les hommes d'affaires de ce pays offrir des milliards d'euros au peuple nigérian pour lutter contre la pandémie, chez nous, aux Comores, certains opérateurs économiques montent au créneau pour demander la vérité sur d'éventuels cas suspects et se contentent de quelques sceaux distribués devant leurs magasins comme si les comorien ne sont pas capables de les avoir dans leurs propres villages.
D'ailleurs partout dans le pays on en trouve autant, distribués par des associations, avec des produits pour se laver les mains.
Qu'est-ce qu'on attend de l'OPACO politisée ?
À mon sens, un accompagnement financier des mesures prises par le chef de l'État devant cette pandémie qui met à terre l'économie mondiale, s'impose. L'OPACO n'a pas été capable de sortir un communiqué pour saluer ces mesures ni expliquer au peuple l'impact de cette situation, ni au niveau de la Grande - Comore, ni à Moheli.
À Anjouan, le communiqué est sorti, je salue cette initiative.
Mais à Ngazidja c'est le vantardisme et le jeu des guignols. Notre grand frère, fundi Ali Moindjie a raison de dire que les villages doivent cotiser pour leur propre sécurité.
Mme la présidente de l'Opaco nouvellement désignée doit revoir sa copie car l'heure est grave. Il n y a plus de place à la politique politicienne. Un rassemblement de tous les acteurs de bonnes volonté s'impose.
Merci au président Azali et la coordination chargée de lutter contre ce virus car vu les moyens de l'État, on ne peut que se féliciter et encourager le gouvernement.
On reviendra à la politique après.
Par Zainoudine Moilime
Photo©️La rédaction
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