Ce 28 mars consacre mes 35 années sur terre. Que Dieu nous permette de vivre de très longues années. Qu’il nous permette de nous accomp...
Ce 28 mars consacre mes 35 années sur terre. Que Dieu nous permette de vivre de très longues années.
Qu’il nous permette de nous accomplir et de ne jamais faillir aux principes en lesquels nous croyons. Continuons de croire en une justice équitable, elle finira peut-être par pointer le bout de son nez.
Qu’il nous permette de nous accomplir et de ne jamais faillir aux principes en lesquels nous croyons. Continuons de croire en une justice équitable, elle finira peut-être par pointer le bout de son nez.
Cela fait aussi un an jour pour jour depuis que 3 des nôtres nous ont quittés. Je parle évidemment du feu Major Nacerdine Abdourazak, du commandant Fayçal Abdousalam et de Salim Nassor. De cette tragédie, nous ne savons rien ou presque.
L’on sait juste qu’ils ont trouvé la mort dans le camp militaire de Kandani, à la Grande-Comore. Qu’ils sont morts par balles. Un an après, l’on ne sait toujours rien. Aucune enquête ouverte, du moins officiellement. Bien sûr nous avons quelques bribes d’information, très difficiles à recouper.
L’on sait juste qu’ils ont trouvé la mort dans le camp militaire de Kandani, à la Grande-Comore. Qu’ils sont morts par balles. Un an après, l’on ne sait toujours rien. Aucune enquête ouverte, du moins officiellement. Bien sûr nous avons quelques bribes d’information, très difficiles à recouper.
J’aurais aimé, ce jour, ou même plus tôt savoir dans quelles circonstances nos 3 amis ont trouvé la mort. En tant que républicaine, voilà mon plus grand souhait. Que les circonstances de la mort de ces 3 pères de famille soient élucidées. Ce jour viendra, mais quand, seul dieu le sait. Cette tragédie est une plaie ouverte pour de très nombreux comoriens. Elle suscite encore aujourd’hui, interrogation, indignation, tristesse et douleur. Mes pensées vont aux épouses et aux enfants de Nacerdine Abdourazak, de Fayçal Abdoussalam et de Salim Nassor. Tous méritent de connaitre la vérité.
Je sais aussi, que nombreux parmi nous auraient commémoré la mort de nos compatriotes, n’eut été la crise sanitaire du Covid-19 qui nous guette. Ayons donc une pensée pour eux. Lisons le coran, chacun dans sa maison, dans son foyer, pour la paix de leurs âmes.
C’est un bien triste anniversaire que nous nous garderons de célébrer. Prions, demandons, exigeons qu’une enquête soit ouverte afin que cette tragédie soit élucidée. Il s’agit là de mon unique souhait, en ce jour de mon anniversaire.
Faïza Soulé
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