PAUVRE FEMME QUE L'ON VÉNÈRE, MAIS QUE L'ON VEUT TOUJOURS DÉTRUIRE. Nul n'ignore le phénomène, tellement il est à la mode...
PAUVRE FEMME QUE L'ON VÉNÈRE, MAIS QUE L'ON VEUT TOUJOURS DÉTRUIRE.
Nul n'ignore le phénomène, tellement il est à la mode. Il consiste à diffuser, pour une raison ou pour une autre, des vidéos intimes, prises dans un cadre privé. Et à chaque fois, à chaque fois, c'est une de nos sœurs qui est victime de ce lynchage ignoble. Ce n'est jamais un mec.
Tout est lâcheté chez les hommes qui utilisent ou brandissent ces vidéos ou photos privées comme arme. C'est bien l'arme du lâche dans la mesure où ce qui était jadis une "petite folie" de couple devient subitement l'enfer de l'autre, généralement celui de la femme; encore la femme. C'est l'arme du lâche, c'est l'arme de celui qui, en manque d'arguments, évincé parfois, cherche à déshonorer, à abattre, à traîner dans la boue, pour des années, un adversaire trop puissant pour lui.
Mais cette lâcheté n'est devenue gloire que par notre hypocrisie. Nous applaudissons l'ignominie et pointons du doigt la victime qui devient alors le trophée d'un public facebookien en mal de bête à sacrifier. Qui peut prétendre être à l'abri d'un tel traitement inqualifiable quand on a tous des sœurs, des nièces, des enfants, etc ?
Nul n'a le monopole de la morale. Je ne prétends donc pas donner de leçon à qui qui ce soit. Je prétends juste rappeler QU'AUCUNE FEMME NE MÉRITE UN TEL AVILISSEMENT ! QU'AUCUNE NE MÉRITE UN TEL TRAITEMENT.
YE MFA LEWO, TSINDE MFA MAUDU.
Par Abde Wadjih
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