MESSAGE DE SOUTIEN À OUBEIDILLAH MCHANAGAMA, JOURNALISTE, VICTIME DE L’ARBITRAIRE ET MA SOLIDARITÉ AUX JOURNALISTES COMORIENS Décidém...
MESSAGE DE SOUTIEN À OUBEIDILLAH MCHANAGAMA, JOURNALISTE, VICTIME DE L’ARBITRAIRE ET MA SOLIDARITÉ AUX JOURNALISTES COMORIENS
Décidément, Azali Assoumani n’aime pas la démocratie et les journalistes en particulier. Une nouvelle fois les autorités comoriennes, avec la complaisance de la Commission Nationale Des Droits de l’Homme, piétinent nos acquis démocratiques et s’en prennent, sans motif légitime, à des journalistes. L’arrestation arbitraire de OUBEIDILLAH Mchangama en plein reportage de la manifestation menée le 30 novembre dernier par des femmes suivi du mandat de dépôt décerné à son encontre le 03 décembre dernier après 56 heures de garde à vue est intolérable et révoltante. Il s’agit d’une énième atteinte extrêmement grave, mais hélas banale, au libre exercice du métier de journalisme aux comores sous le régime Azali...
À la veille de la célébration de son mariage, je tenais à lui exprimer ainsi qu’à sa future épouse toute ma sympathie, malgré les épreuves, je leur souhaite bonheur et plus de courage pour affronter ensemble nos combats pour plus de justice aux comores. À ses collègues, journalistes comoriens, mes encouragements et mon adhésion sans réserve à votre lutte pour une presse libre .
Malgré la distance, je suis de cœur avec vous.
Fraternellement, le Grand frère, Saïd LARIFOU
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