« Il y avait deux Comoriens et trois Français dans la pièce. Les Français s’en sortent vivants et les deux Comoriens morts ». Ce fut la s...
« Il y avait deux Comoriens et trois Français dans la pièce. Les Français s’en sortent vivants et les deux Comoriens morts ». Ce fut la seule version qu'on a sur l'assassinat du père de l'indépendance des Comores, surgit la nuit du 26 novembre 1989.
Le matin de ce 26 novembre 1989, la rumeur se rependait à Moroni ainsi que sur l'ensemble de l'archipel. À cette époque où le seul média qui existait, était la Radio Comores, le journal du matin ne fut pas diffusé. Mauvais signe pour ce début de journée.
En effet, de bouche à oreille, on murmurait que celui qui eut proclamé l'indépendance des Comores fut sauvagement assassiné par ses chiens de garde, des mercenaires français. Certains disaient qu'il fut d'abord torturé à mort, arraché les ongles un à un, avant de prendre une balle dans la cervelle. Ce fut l'un des récits les plus horribles de l'histoire des Comores.
30 ans plus tard, nous n'avons toujours pas la réponse sur la vérité de ce qui s'est rééllement passé cette nuit là ni sur le pourquoi il a été exécuté.
©️Sur les traces de la culture comorienne
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