MAYOTTE : LA FRANCE CONSOLIDE SON OCCUPATION DE L’ÎLE COMORIENNE En début de semaine, le Comité Franco-Comorien de Haut Niveau (CFCHN...
En début de semaine, le Comité Franco-Comorien de Haut Niveau (CFCHN) a siégé à Moroni, près de quatre mois après sa mise en place pour suivre l’application de l’accord cadre scélérat signé entre Azali et Macron à Paris.
La capitulation des dirigeants comoriens progresse. Même les protestations de pure forme deviennent pâles, hésitantes disparaissant même des discours rituels aux AG annuel de l’ONU.
AZALI 1 a rompu la digue qui encerclait Mayotte et qui rendait la sécession de l’île intenable. La voie fut ouverte à l’insertion de Mayotte dans la Région comme une entité à part.
SAMBI a, malgré des apparences trompeuses, poursuivi la voie tracée par son prédécesseur. Il inaugura les structures dites de Haut Niveau dont l’objet est de « normaliser » l’annexion française de Mayotte. Qui a oublié le GTHN (Groupe de Travail de Haut Niveau) qui a conduit à la départementalisation de l’île comorienne : une histoire de grand banditisme international.
IKILILOU poursuivi la voie avec son HCP (Haut Conseil Paritaire), c’était le règne du sur place où le pouvoir comorien brillait par ses absences et ses laisser-faire
AZALI 2, revenu au pouvoir, semble vouloir parachever l’œuvre coloniale français. Les « carottes étant cuites », reste pour la France et les dirigeants séparatistes maorais la reconnaissance formelle par les Comores, du choix des MAORAIS A RESTER FRANÇAIS POUR ÊTRE LIBRES ». Il faut s’attaquer résolument à l’immigration clandestine et aux milliers de morts du Visa Balladur. Car la question fait parfois la une des médias français, car elle a surgi dans les réseaux sociaux, car de plus en plus de français de base sont indignés par ce qui se passe dans une prétendue partie de leur territoire.
Impuissante malgré les puissants moyens mis en œuvre à enrayer les flux vers Mayotte, la France cherche une solution de l’autre coté du bras de mer. Voilà pourquoi la tache principale du CFCHN d’Azali est d’impliquer les forces comoriennes dans la lutte contre les kwasa qui font la liaison Anjouan – Mayotte, ce bras de mer devenu le plus grand cimetière marin du monde.
Ce CFCHN tient sa session dans la paix et la tranquillité. Aucune voix ne s’est élevée pour dénoncer la forfaiture en chantier. Aucun parti politique, aucune organisation de la société civile, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur ne s’est exprimé. Même les journaux dits indépendants ont zappé l’événement.
Quelle observation face à plusieurs dizaines de milliers de morts et disparus du Visa Balladur depuis 1995, des dizaines de milliers sur une population de moins d’un million, soit plus d’un pour cent de la population, cela ne confine-t-il pas au génocide ? Et face cette calamité nationale, quelle est la réaction des Comoriens ? Une douleur sourde de part et d’autre du bras de mer Anjouan-Mayotte. Une irresponsabilité inimaginable ailleurs des dirigeants successifs de l’État Comorien.
Quant au monde, à la fameuse communauté internationale si chère à l’opposition, il est régi par la loi du plus fort. Avec Trump et ses tweets grossiers, cela devient évident. Le cas de la Palestine l’illustre douloureusement.
Idriss (22/11/2019)
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