L’opposition comorienne doit faire attention. Déjà, quand on parle d’opposition, on doit savoir de qui il s’agit parce que l’usurpation d...
L’opposition comorienne doit faire attention. Déjà, quand on parle d’opposition, on doit savoir de qui il s’agit parce que l’usurpation de la fonction embrouille le jeu politique. Depuis 2013 alors Ikililou président, cette opposition avait un visage: Mohamed Abdouloihabi, Abasse Dahalani, l'hermaphrodite Maître Saïd Larifou, Abdou Soulé Elbak, Mahmoud Ali Mohamed et le Prince Saïd-Ali Kemal.
L’opposition des acteurs politiques portant le sombrero est une vraie opposition républicaine parce qu’elle n’est pas fondée sur la haine, le mépris de l’autre, le rejet de l’autre, la revendication du monopole de la comorianeté et du cœur des Comoriens, mais sur une grande capacité à critiquer ce qui ne va pas actuellement aux Comores, mais sans franchir le pas de la haine et de la détestation.
Ce sont des acteurs politiques qui peuvent solliciter une audience auprès du Président de la République et aller lui exposer des doléances et desiderata se situant au cœur de la vie quotidienne des Comoriens et des Comoriennes. Il y avait aussi «l’opposition d’un pied dedans, un pied dehors», celle du truculent Said Larifou du parti RIDJA ou de Mouigni Baraka.
Ce sont des acteurs politiques qui peuvent solliciter une audience auprès du Président de la République et aller lui exposer des doléances et desiderata se situant au cœur de la vie quotidienne des Comoriens et des Comoriennes. Il y avait aussi «l’opposition d’un pied dedans, un pied dehors», celle du truculent Said Larifou du parti RIDJA ou de Mouigni Baraka.
Il y a un problème avec cette «opposition républicaine» autoproclamée et qui se présente comme «le bloc de la frustration, de la haine, de la détestation et de la vocifération». Cette opposition est composée d’acteurs politiques haineux et frustrés parce qu’ils voulaient quelque chose que le Président Azali Assoumani a refusé de leur donner. Ahmed Sambi était Président de 2006 à 2011, il avait choisi de soutenir Azali en 2016 comme dauphin en croyant qu’il allait pouvoir le manipuler à souhait, mais l’homme de Mitsoudjé a refusé de se transformer en postiche.
De ce fait, on ne peut pas gérer un pays dans la frustration et avec des frustrés pathologiques et professionnels qui se disent les meilleurs des Comoriens. Les Comoriens veulent une vraie opposition et non une opposition de gens frustrés. Ils ne veulent pas non plus de la bipolarisation politique autour d'un Mouigni Baraka et acolytes, entre ses courtisans et ses adversaires. Ils veulent une vraie opposition, animée par des vrais opposants et non par des clowns enfarinés et endimanchés.
Les Comoriens ne vont pas laisser des tels hommes pour placer à la Présidence de la République des assoiffés du pouvoir, qui ne sont intéressés que par leurs intérêts personnels et ceux d’un chef de file fait de haine morbide.
Par Said Louey
Par Said Louey
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