Après le passage de force de la loi habilitation dont des manquements graves ont été relevés lors du vote, engendrant un dépôt de recours...
Après le passage de force de la loi habilitation dont des manquements graves ont été relevés lors du vote, engendrant un dépôt de recours à la Cour suprême pour son annulation, le président vient de signer l’arrêté de promulgation.
Le gouvernement n’a pas attendu le verdict de la cour suprême censée statuer le cas, sachant que cette dernière s’alignera systématiquement, confirmant ainsi l’ingérence et le contrôle de cette institution par le chef de l’État et ses acolytes.
Le collège électoral va donc être convoqué en vue des prochaines échéances, une démarche taillée sur mesure pour frustrer l’opposition et bouder les élections. La mouvance présidentielle obtiendra la majorité absolue à l’assemblée fédérale ainsi que l’administration de l’ensemble des communes.
Un tel scénario coïncidera avec le jeu du pouvoir qui consiste à éradiquer toute forme d’opposition légitime, car une opposition sans élus est une coquille vide.
L’opposition doit rester débout face à cette stratégie, car laisser libre circulation à la mouvance dans ses manigances n’engendrera que du confort dans son élan.
Par Salim Saadi, ancien candidat à l'élection présidentielle de 2019
COMMENTAIRES