LES CALCULS SONT JUSTES ET SE CONFIRMENT : LES JOURS D'AZALI AU POUVOIR SONT COMPTES A MOINS D'UN AUTRE COUP DE THÉÂTRE. Les ...
LES CALCULS SONT JUSTES ET SE CONFIRMENT : LES JOURS D'AZALI AU POUVOIR SONT COMPTES A MOINS D'UN AUTRE COUP DE THÉÂTRE.
Les comoriens ne présument rien de l'arrêt de la Courcour... Les comoriens n'attendent rien de la Courcour. Celle-ci est appelée en catastrophe par Azali pour pallier de manière grotesque l'échec de la volonté de celui-ci de disposer d'une loi d'habilitation qui lui aurait permis de donner une forme juridique à sa forfaiture.
En d'autres termes, Azali se retrouve réduit à une extrémité de plus, celle qu'il n'aurait pas souhaitée. Il ne peut plus dire que l'ex-cour constitutionnelle était corrompue. Il perd ainsi un argument pour justifier le coup d'Etat constitutionnel du mois d'avril 2018 dont l'accusation l'a suivi, le suit et le suivra comme son ombre. Ce débat n'est pas clos et va le rattraper en plein campagne. La Cour suprême ne peut être que corrompue avec des gens comme Abodo. Ce n'est pas une référence. C'est une pourriture notoire qui est juste projetée au devant de la scène en train déployer sa pourriture.
Bref le monde ne s'arrêtera pas avec la décision de la Courcour qui joue au supplétif d'un président privé d'une loi d'habilitation et Azali en sortira encore plus affaibli que jamais au terme de cette nouvelle séquence prévisible. Azali s'est payé la plus grande impopularité qui soit par une pratique détestable du pouvoir sans parvenir à résoudre son problème je dirais congénital: la confiance de son peuple, in extension l'adhésion des comoriens à sa politique. Le rejet est tel, la déception d'une fausse rédemption est telle, la colère sourde est telle que X battra Azali à plat de couture.
Ce n'est pas la campagne sempiternelle repartant de plus belle comme pour cacher un vide abyssal en termes de programme, de vision, d'action efficaces pour construire le pays, mais totalement inaudible par effet de ressassement, de décalage avec une réalité décevante à tous points de vue, ne plaidant pas à sa faveur qui va le sauver d'un dégagisme annoncé et certain...
Il a mis tout le monde en prison. Il a dansé seul, seul, seul et il continue à danser seul avec les rares opportunistes, toujours les mêmes accentuant son rejet, qui lui donnent l'illusion d'exister...
Oui la Courcour, ce sont des individus! On les achète! Ils se décrédibilisent et entachent avant l'heure le processus électoral.
Mais demain, ce sera un autre jour! Azali ne voulait pas d'élections... d'élections anticipées. Nous y sommes. Qu'il le veuille ou non Azali sera confronté au terrain électoral: son tendon d'Achille. On peut déjà se féliciter de l'opposition qui a répondu présent au rendez-vous... L'élimination des adversaires à la faveur des magouilles, c'est déjà une victoire; elle montre qu'Azali n'est pas sûr de gagner cette bataille des urnes. Cette bataille des urnes, c'est celle qui met aux prises Azali et les comoriens. Il l'a perdue!
Soyons cependant vigilant! Azali fera un coup d'Etat contre lui-même pour rester au pouvoir...et être égal à lui-même. Les comoriens ne voteront pas pour lui. Ils voteront massivement pour X. Azali, l'homme de coup de théâtre, avec son sorcier Abodo, nous inventera le coup de génie : " Je termine mon mandat initial qui prend fin en 2021."... On aura tout vu avec Azali. Mais sa fin aussi.
Il apprendra à ses dépens la théorie du troisième larron. Ce troisième larron est là, le troisième larron. Il est passé à travers les mailles des filets CRC... Parmi les rescapés de la Courcour. Il est là aux aguets ... Il raflera la mise à Azali sans que celui-ci puisse réagir... Ce sera trop tard. Tout cela parce qu'Azali n'a pas su régler son problème: le désamour des comoriens à son égard et en prime, il l'a aggravé. C'est une évidence!
Ahmed BOURHANE
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