Vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir conduire nos destinées. On ne peut que saluer « l'intérêt de plus en plus croissant » e...
Vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir conduire nos destinées. On ne peut que saluer « l'intérêt de plus en plus croissant » en témoigne l'abondance des candidatures, pour la plupart confuses.
Hier, l'autre était avec l'autre, l'autre se trouve avec l'autre, à l'image des nos orchestres de Toirab où chaque association joue sa partition et s'en va avec la caisse. Car c'est de cela qu'il s'agit, vous vous transformez ainsi en agneau pour vous faire élire, une fois fait, vous vous transformez en monstres.
L'heureuse nouvelle dans cette confusion est que la fin d'une époque a sonnée. Une nouvelle ère s'ouvrira sans doute demain, une génération d'hommes et des femmes viendra certainement un jour proche.
Quelles sont les raisons qui conduisent des Hommes politiques à devenir des déchets humains qu'on recycle au bon vouloir de l'usage. Hier igname, aujourd'hui banane, demain patate douce, que sais-je.
Dans les prochains jours, vous aurez certainement à décliner les raisons de vos candidatures. Il ne faut pas venir nous exposer l'état du pays, nous le connaissons tous. Il faudra nous définir avec rationalité les voies et les moyens que vous comptez utiliser pour sortir le pays du triple crise qui y sévit. Crise institutionnelle, socio-économique et enfin morale.
En résumé, une société sans repères. Pour ma part, je compte m'impliquer activement dans le débat, non en termes de critiques mais de propositions que j'ai décidé d'appeler «révolutionnaires » organisationnelles par une grande réforme de l'administration. C'est à travers elle que partent les grandes décisions, de ce fait elle doit être efficace en agissant avec équité, tant des vies sont sacrifiées tous les jours pour un meilleur jour qui ne voit pas jour ici.
Bref toutes les propositions qui seront faites obéiront deux notions essentielles : la situation du terrain dans ses aspects psychologiques du Comorien , c'est d'abord savoir ce qu'il peut faire et non.
Par Daoud Halifa
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