L’inauguration de la route Hahaya- Mitsamiouli ce matin nous a conduit à faire un constat. Aucun président n'a autan inauguré des ch...
L’inauguration de la route Hahaya- Mitsamiouli ce matin nous a conduit à faire un constat. Aucun président n'a autan inauguré des chantiers d'aussi importants, d'aussi stratégiques pour le développement socio-économique comme Azali.
C'est peut être là, l'un des aspects du bilan, de son bilan le plus intéressant. Cette conception du pouvoir selon laquelle un président, comme un gouverneur, comme tout autre responsable doté d'une autorité publique doit laisser des traces pour les générations futures.
Jamais un président n'a fait en un laps de temps de gros chantier avec peu de moyens. Où est donc le secret de ce rendement politique. Trois clés en donnent un explication: Une ambition, une vision et un nouveau management politique. Voilà le secret. Gouverner par les actions.
Hier la sécurité énergique, aujourd'hui, le développement du réseau routier et bien d'autres encore...Qui ne reconnait pas les effets réels de l'accroissement des réseaux routiers sur l'économie?
Autant, les échanges régionaux d'ordre économique, commercial, social se multiplient, autant les zones rurales et urbaines se trouvent désenclavées. La sécurité routière s'améliore et la capacité des acteurs (administration, sociétés) se renforce.
Le développement du réseau routier entraîne une diminution du coût des transports qui conduit à son tour, à une baisse des prix des produits alimentaires et par conséquent; à une maîtrise de l’inflation. Le pouvoir d’achat des populations augmente.
Les perspectives sont très prometteuses. Le choix du nouveau président semble important pour l'avenir des Comores que de laisser notre destin au main d'une femme ou d'un homme inexpérimenté qui serait tenté (e) par l'éternel recommencement; voie royale à des nouvelles crises.
C'est pourquoi, il est toujours temps de rappeler qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Le 24 mars, bon nombre des Comoriens feront gagner les Comores. Avec un seul bulletin. Azali Assoumani.
Par Msa Ali Djamal
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