Manifestement avec AZALI, la banalisation de la morale et de l’éthique a pris une proportion exagérée et incontrôlable. Surtout depuis q...
Manifestement avec AZALI, la banalisation de la morale et de l’éthique a pris une proportion exagérée et incontrôlable. Surtout depuis qu’il a été prouvé qu’avec lui, on peut devenir l’homme ou la femme le plus important tout en étant brigand, assassin, criminel, sans foi ni loi, cancre et non-éduqué.
C’est donc cette gouvernance de la bêtise qui affaisse tous nos mœurs et notre tradition que le peuple comorien se doit de débarrasser le 24 Mars et 21 Avril pour élire le natif de la ville pittoresque et de la noblesse de FOUMBOUNI-MBADJINI : HACHIM SAID HASSANE.
Aux Comores, est-il possible d’organiser des élections honnêtes, crédibles, transparentes et démocratiques ?
Mieux, comment voter dans un pays qui ne s’appartient plus ? C’est une habitude depuis 1975 : L'agitation artificielle et éphémère qui accompagne chaque campagne a pour objectif de faire accroire à un semblant de joute démocratique destinée principalement à la consommation extérieure.
Parce que des puissances étrangères comme le Royaume de l'Arabie Saoudite s’imaginent savoir mieux que les Comoriens ce dont leur pays a besoin. Il est d’une évidence pure qu’AZALI est devenu l’otage des Saoudiens et ses services secrets. Dans une note récente, nous avons fait observer au comoriennes et comoriens qu’à chaque fois que le président AZALI se met devant un pupitre duquel il prend la parole, ouvre sa bouche avec la diarrhée verbale qui s’en suit, c’est pour que le peuple comorien regrette toujours son silence.
Au demeurant, de quelque lieu économique, social et politique où l’on se tienne, il est impossible, humainement d’abord et ensuite en tant que croyant, de ne pas s’indigner d’une déclaration aussi ordurière que scandaleuse venant d’un chef d’État qui de plus, incarne toute une institution, représente dans l’arène internationale tout un peuple et laisse comprendre à ce même peuple et au monde entier que le fait de séquestrer un être humain avant qu’il soit journaliste ou opposant, déchiqueter ensuite tout son corps comme on en ferait d’un bœuf ou mouton est une broutille, ce n’est rien.
Ôter la vie d’un homme à l’affection de ses enfants, son épouse et ses proches est donc pour AZALI chose normale. Mais trop habitué aux coups tordus et aux assassinats, l’ordre des mots a pris du retard sur sa pensée qui n’a pas su contenir le langage vrai de la monstruosité, du sadisme qui l’habite profondément. Partout ailleurs, cette déclaration d’AZALI, on ne peut plus significative, aurait suffi à mettre en état d’alerte maximale tout le peuple comorien pour un vote sanction de sa candidature. Ce qui est à craindre fort probablement.
Entre temps, c’est finalement le Colonel SOILIH MOHAMED dit CAMPAGNARD, compagnon de longue date de l’illustre scandaleux AZALI qui a été le premier à lever le rideau sur le théâtre électoral du 24 Mars et 21 Avril prochain en déposant officiellement sa candidature à la Cour Suprême.
Dans Le Guépard, film de Luchino Visconti , l’acteur Giuseppe Tomasi prononce une phrase devenue célèbre : « Il faut que tout change pour que tout redevienne comme avant. » Sans doute Le colonel CAMPAGNARD tout comme AZALI et MAMADOU qui vont l’emboiter le pas dans les jours à venir se sont inspirés de cette phrase pour candidater à cette présidentielle.
Rions ensemble jusqu’au tant pis. Nombre de candidats à cette présidentielle ont un seul dénominateur commun : Empêcher à tout candidat crédible, sérieux, jamais mouillé dans des sales affaires et détournements de fonds publiques ou privés et porteur d’un projet d’émancipation national et populaire d’enlever la timbale. N’importe quel candidat sérieux et aux mains propres qui prône le changement sera la cible des partisans du statu quo, des politiciens les plus corrompus et les plus véreux de ce pays.
Voilà pourquoi les enjeux de ces élections sont hautement stratégiques pour le renouvellement du personnel politique. Voilà aussi pourquoi la candidature de HACHIM SAID HASSAN est importantisime à tout point de vue, d’autant plus que l’homme suscite déjà un très grand espoir et perçu par une frange de la population comorienne et de sa diaspora comme vecteur directeur d’un changement de mode de gouvernance au Comores.
Cette déclaration prouve à suffisance qu’AZALI n’est pas encore guéri de son vagal. Et le drame serait donc de réélire tel homme ou élire son jumeau militaire CAMPAGNARD ou comble de la catastrophe le majestueux MAMADOU alias MIDINETTES à la tête de notre État. Cela reviendrait à dire qu’aux Comores les assassins sont libres de tuer n’importe quel journaliste comorien voire n’importe quel citoyen tout court pour s’attirer de la bénédiction des Saoudiens.
Et que la sécurité des biens et des personnes sera de plus en plus délicate à assurer que celle des vies, Le dernier épisode : les militaires ont ouvert le feu à Iconi, ont envoyé en sous-sol l’innocent GAZON (Paix à son âme) et ont endeuillé toute la ville et la nation.
Ben Said Said Zaki
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