Peut-on dire que les comoriens sont une race spéciale ? Peut-on dire que le chef de l’Etat colonel Azali, les considère comme des masochi...
Peut-on dire que les comoriens sont une race spéciale ? Peut-on dire que le chef de l’Etat colonel Azali, les considère comme des masochistes ? Et si c’est oui ? Et si cela va se confirmer les mois de Mars et de Mai 2019 ? S’il y a élection du colonel Azali et ses candidats au gouvernorat, cela restera buriné comme moment pire de l’histoire de l’archipel des Comores.
Comment certains comoriens font semblant de ne pas savoir que, pour son passage, le chef de l’Etat, emprisonne toutes les personnes susceptibles de lui barrer le chemin, moment où il a pris le risque d’organiser ces élections ?
L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamiuli si prochaine, la conférence avec les étudiants de l’UDC au palais du peuple… juste à pic des campagnes électorales, ne sont que des moufles pour essayer de rehausser la température pendant cette période de méchant froid que traverse son pouvoir au dos duquel un bilan grincheux.
Elles ne peuvent donc vêtir le maitre des théories de complots, en gendre idéal. Quel comorien ne sachant pas que tout est faux ? Sans doute, même s’ils sont esquintés par les mauvaises gouvernances similaires des pouvoirs successifs, mais la destruction de notre pays par colonel Azali & Cie, en deux fois disjointes de pouvoir, est bien gravée dans leurs mémoires.
Certes, il a mis en route et réalisé le projet des routes, dont les finances et les moyens sont l’œuvre de son prédécesseur, un prédécesseur, qui lui aussi avait une gestion pire et vicieuse. Mais la perte de la dignité et des repères de notre pays, les tentatives de dislocation de l’archipel, la méthode de gouverner par la haine et les rancunes, les ourdis et les mensonges, les blessures des cœurs des citoyens... sont en grappin, donc inoubliables. En presque trois ans de mandat, aucun projet d’Azali n’est concrétisé, sauf ceux qu’il avait cachés aux Comoriens mais sus par son Dieu. Nous autres, un espoir attenté.
L’homme d’action. Oui l’action de trahir ceux qui ont fabriqué son pouvoir, d’estropier les droits du peuple par sa justice fabriquée, de médire l’art qui fait bouger le monde dont la politique… Le colonel Azali, chef de l’Etat en place, baigne dans une fiction pas possible. Pétrole, pétrole et pétrole. A chaque lever du soleil, avec sa chanson ironique, « Paix, paix, paix », il devient plus provocateur, incompréhensible que la veille. « Justice pour Hamada Said Gazon, Justice pour Hamada Said Gazon, Justice pour Hamada Said Gazon ».
Said Yassine Said Ahmed
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