La justice comorienne a condamné à sept ans de prison le secrétaire général du principal parti d’opposition Juwa, Hassane Ahmed el-Barwa...
La justice comorienne a condamné à sept ans de prison le secrétaire général du principal parti d’opposition Juwa, Hassane Ahmed el-Barwane, reconnu coupable d'avoir ordonné l'agression d'un militaire lors du récent référendum constitutionnel auquel il s'opposait.
Dans un jugement rendu tard lundi soir, la Cour de sûreté de l'Etat a aussi infligé vingt ans de réclusion à un député du même parti, Tocha Djohar, absent à l'audience.
Poursuivis pour les mêmes chefs d'"association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et tentative d'assassinat", les deux hommes étaient jugés avec une vingtaine d'autres personnes accusées d'avoir fait partie d'un commando qui a agressé et blessé un sergent. Deux d'entre eux ont été acquittés, les autres ont écopé de peines de quelques mois à trois ans de prison.
Lors de l'audience, leurs avocats ont récusé, en vain, la légalité de la Cour de sûreté de l'Etat. "Les décisions de la Cour ne peuvent faire l'objet d’aucun recours, elles sont donc en violation avec la Constitution et les textes internationaux auxquels les Comores ont souscrits", a ainsi plaidé Me Azad Mzé. Samedi, la Cour avait condamné cinq opposants aux travaux forcés à perpétuité pour "complot", "acte terroriste" et "atteinte à la sûreté de l'Etat". Avec AFP
Ecoutez le verdict...
Dans un jugement rendu tard lundi soir, la Cour de sûreté de l'Etat a aussi infligé vingt ans de réclusion à un député du même parti, Tocha Djohar, absent à l'audience.
Poursuivis pour les mêmes chefs d'"association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et tentative d'assassinat", les deux hommes étaient jugés avec une vingtaine d'autres personnes accusées d'avoir fait partie d'un commando qui a agressé et blessé un sergent. Deux d'entre eux ont été acquittés, les autres ont écopé de peines de quelques mois à trois ans de prison.
Lors de l'audience, leurs avocats ont récusé, en vain, la légalité de la Cour de sûreté de l'Etat. "Les décisions de la Cour ne peuvent faire l'objet d’aucun recours, elles sont donc en violation avec la Constitution et les textes internationaux auxquels les Comores ont souscrits", a ainsi plaidé Me Azad Mzé. Samedi, la Cour avait condamné cinq opposants aux travaux forcés à perpétuité pour "complot", "acte terroriste" et "atteinte à la sûreté de l'Etat". Avec AFP
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