Quand j’aurai un mot à dire , ça sera un engagement franc consistant à contrecarrer la politique de haine, de vengeance, de règlement des...
Quand j’aurai un mot à dire , ça sera un engagement franc consistant à contrecarrer la politique de haine, de vengeance, de règlement des comptes depuis 1975 à nos jours en ce sens que le futur de la jeunesse comorienne ne devra pas être haine et guerre.
Quand j’aurai un mot à dire, la démocratie dans toute sa splendeur naîtra et cette jeunesse pourra émettre son opinion à travers des débats utilitaires, des propositions claires et réalisables, une lutte rude d’idée, la population saura de quoi cette jeunesse isolée a apporter.
Quand j’aurai un mot à dire, il sera question des réformes au niveau de l’enseignement notamment à l’université car, il est inadmissible qu'on dispense une formation non adaptée aux besoins du pays et à ses réalités, et paradoxalement venir prôner une politique de création d’emploi. Sinon qu'on me dise par illustration comment créer d’emploi pour des milliers de personnes formées en droit, filière d’excellence à l’université des Comores sauf si on procéderait à la comorienne, genre, un plombier enseigne à l’école primaire, bref.
Ainsi, on optera par exemple à des formations telles que : l’agronomie, l’agroalimentaire, la pêche, l’artisanat, le tourisme, ainsi que les formations d’entreprenariat, etc.
Quand j’aurai un mot à dire, la baisse des salaires de nos élus et hauts fonctionnaires de l'État sera une obligation pour investir dans le social en créant une mutuelle de santé gratuite dont les bénéficiaires seront les bébés dès la naissance jusqu'à 5 ans et les personnes âgées à partir de 80 ans.
Quand j’aurai un mot à dire, la mise en place des institutions fortes, difficile à violer et piétiner, la sécurisation des recettes et la présentation des rapports sur les dépenses de l’Etat constitueront les piliers de la transparence.
Quand j’aurai un mot à dire, cette république sera laïque afin de bannir l’amalgame entre la politique et la religion pour qu'on puisse rivaliser le fatalisme dans ce pays.
Quand j’aurai un mot à dire, les Comores ne devront pas échouer dans la révolution numérique comme l’ont fait dans l’industrielle. La décentralisation se fera à travers le numérique.
Quand j'aurai un mot à dire, le sable marin ne sera jamais exploité, on bannira la surpêche, la déforestation,bref, la dégradation de l’environnement.
Quand j’aurai un mot à dire, on importera plus ce que nous avons dans le pays et l’innovation , la création, la transformation verront le jour.
Quand j’aurai un mot à dire, ma génération pourra me contredire sans contraintes , fera d’autres propositions sans insultes, ni propos vulgaires
« Rien n’est impossible pour cette jeunesse africaine dès lors qu'elle comprend son rôle et destin » Moustapha Abacar.
Rachad Mohamed
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