Plus de 100 milliards d'encours développementistes pour une impopularité record Jamais dans l'histoire des Comores un prési...
Plus de 100 milliards d'encours développementistes pour une impopularité record
Jamais dans l'histoire des Comores un président n'a fait mieux comme Azali en termes de grands travaux depuis l'indépendance jusqu’alors. Ce qui contraste avec l'impopularité constatée sur le terrain.
Comment expliquer ce désintérêt de la population à l'égard de ces grands chantiers en cours d'achèvement pour certains et début pour d'autres. Quelles sont les raisons d'une aussi vertigineuse chute dans l'opinion. Elles sont nombreuses : la première est sans conteste le divorce et la mise aux arrêts de Sambi.
La seconde sont les affaires judiciaires qui sont perçues par la population comme des procès à charges. En effet, toutes les affaires jugées ces derniers temps sont vues comme des coups montés par le régime pour éliminer les adversaires politiques.
Et ce en raison des interférences de certains membres du régime dans le traitement des affaires judiciaires, en mémoire les indexations des auteurs présumés avant même que la justice se saisisse. Or la procédure en la matière suggère l'inverse.
Troisième raison, les dégâts produits par le recours â l'article 12/3 qui est venu étouffé toutes libertés et a eut comme conséquence le recours â la violence.
La quatrième raison est comportementale et, ceci n'est pas nouveau. À chaque fois que la CRC a été au pouvoir , le peuple a toujours sanctionné plus le comportement que la gestion.
C'est là où Sambi est pédagogue, car il a toujours su courtisé le bas peuple, il connaît les mots pour . Contrairement à ces minables du CRC qui n'ont pas tiré les leçons de 2006 avec les wuwus et les sifflets.
L'insolence et l'arrogance, parfois même gourmandise, ce qui a conduit à l'éclatement d'une mouvance morte née. Le régime a tout intérêt à rapidement rectifier le tir.
Quand bien même, si le régime emporte les élections en perspectives aux forceps, cela ne fera que structurer d'avantage la crise politique et financière déjà aiguës,ce qui est contreproductif pour un pays affichant l'émergence comme objectif.
Il faudrait revoir la copie et revenir à la normalité , ça serait plus intelligent.
Par Daoud Halifa - titre©la rédaction
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