Crise comorienne : Une solution française est en route
L’opinion s’interrogeait sur le « revirement » du Gouverneur de Gazidja. Suite à la rencontre du 22/11/2018 à Beït-Salam entre le Chef de l’État et les gouverneurs de Gazidja et Mwali et l’Administrateur de Dzuwani, Hassani Hamadi déclara s’en remettre au vote des députés de la loi d’habilitation.
Volatilisé ses « engagements fermes » à s’en tenir à la Constitution de 2001 et à défendre jusqu’au bout son mandat qui court jusqu’en mai 2021. Oublié son soutien « résolu » à son collègue gouverneur de Dzuwani : le docteur Salami enfermé depuis les événements de Dzuwani.
Volatilisé ses « engagements fermes » à s’en tenir à la Constitution de 2001 et à défendre jusqu’au bout son mandat qui court jusqu’en mai 2021. Oublié son soutien « résolu » à son collègue gouverneur de Dzuwani : le docteur Salami enfermé depuis les événements de Dzuwani.
Dans son compte rendu du jeudi 22/11/2018, après le Conseil des Commissaires et avant la fameuse rencontre de la présidence, le porte parole du Gouvernorat de Gazidja donne les clés de l’énigme : dans son voyage en France, le Gouverneur de Gazidja a rencontré le Président français qui lui aurait appris qu’il y allait y avoir la rencontre des Exécutifs du pays. (voir la vidéo du compte rendu du Conseil des Commissaires de Gazidja du 22/11/2018 dans le blog habarizacomores.com). Et cela, toujours selon la même source, malgré des échanges houleux entre Azali Assoumani et Hassani Hamadi à Paris où ils se trouvaient tous les deux.
Restent les députés. Vont-ils eux aussi chavirer ? Si non allons nous assister à un de ces forcings dont le président Azali a le secret ?
En tout cas du point de vue français la boucle semble bouclée. Car même si les tenants et aboutissants des tractations parisiennes restent dans l’ombre, il est permis de penser qu’une « issue » française de la crise est en route.
Y-a-t-il une issue comorienne possible ? Bien sûr. Il suffirait d’une explosion sociale comorienne pour rebattre les cartes. Malheureusement nous en sommes loin. Les députés vont-il parvenir à faire échec à la loi d’habilitation et rendre la Constitution de 2018 caduque ?
L’absence d’un mouvement patriotique prolongeant le MOLINACO, le PASOCO, le Mouvement Soilihiste et le Front démocratique pèse lourd ! Le pays est donc suspendu, sans prises sur son destin qui se joue durant ces mois tumultueux.
Idriss (24/11/2018)
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