Photo d'archives On assiste actuellement au musellement des libertés publiques et de la presse. L’opposition n‘a pas le droit d...
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L’opposition n‘a pas le droit de se réunir publiquement comme ça se passe dans les pays dits démocratiques, mais aux Comores la démocratie et le droit à l’expression ont un autre sens diamétralement opposé au sens original.
Le quotidien gouvernemental est devenu un outil de propagande de la parole présidentielle. L'opposition est déstabilisée et impuissante face à la mainmise du pouvoir présidentiel.
AZALI profite de l’appauvrissement d’une partie de la classe politique pour détruire à petit feu les quelques acquis démocratiques que le pays a connu ces quinze dernières années. Pour lui la stabilité du pays, l’autonomie des iles et la tournante de la présidence de l’Union ne sont pas des avancées pour le pays mais des reculs.
Nos faux économistes prétendent que l’autonomie des iles est budgétivore et oublient sciemment les embauches pour convenance personnelle à chaque changement de majorité creusent un plus et de manière abyssale le déficit chronique des Comores.
La soif du pouvoir et d’argent pousse à AZALI à détricoter les accords de 2001 de Foumboni et à organiser une mascarade de référendum pour soi-disant légitimer ses manœuvres au raz de pâquerettes. Pour lui la stabilité institutionnelle, l’autonomie des iles la présidence tournante tous les cinq ans et la naissance d’une démocratie balbutiante sont des acquis à jeter au musée Grevin.
Il faut diriger les Comores à reculons et d’une main de fer en foulant au pied l’État de droit en bafouant les libertés publiques et démocratiques, en affaiblissant l’opposition et en les réduisant à des mendiants à la recherche des postes ministériels ou des directions.
Pour l’instant AZALI a les mains libres pour régner d’une durée indéterminée les Comores car le contexte du moment lui est favorable. Pourquoi la rébellion anjouanaise a été de courte durée ? Pourquoi la Françafrique officieuse n'a pas apporté de la logistique aux rebelles anjouanais qui défiaient le pouvoir de l’autocrate de Moroni afin de déstabiliser les Comores comme en 1997 ?
Cette fois-ci la mayonnaise du séparatisme n'a pas pris comme en 1997 car les ténors du courant séparatiste d’hier, les uns ont disparu de ce monde, les autres n’ont plus la force. Le dynamisme d’autrefois. En plus le personnel politique à Paris a changé, enfin une fois que les prospections du pétroles aux Comores seront concluantes et qu’on s'achemine vers son exploitation et exportation, l’ancienne puissance coloniale va s’occuper du cas des Comores.
Enfin, AZALI a mis une stratégie simple chères aux autocrates du continent pour intimider ses adversaires politiques. Tout adversaire politique qui oserait lui critiquer ouvertement serait accusé des détournements de la citoyenneté économique et aura à rendre des comptes à justice politique qui l'enverra par la suite en prison.
Le cas de SAMBI et quelques membres de DJWA croupissent en prison sont les exemples illustratifs de cette stratégie. Les autres adversaires gardent leur langue dans leur poche pour éviter la taule et enfin les autres les plus nombreux affectés de plein fouet par la misère matérielle du cout de la vie se sont rapprochés du pouvoir pou la politique du ventre puisque ces derniers sont habitués à manger à tous les râteliers comme c’est le cas de MSAIDIE. Et AZALI les fait poireauter avec un air de condescendance à l’antichambre du pouvoir.
Enfin, AZALI a mis une stratégie simple chères aux autocrates du continent pour intimider ses adversaires politiques. Tout adversaire politique qui oserait lui critiquer ouvertement serait accusé des détournements de la citoyenneté économique et aura à rendre des comptes à justice politique qui l'enverra par la suite en prison.
Le cas de SAMBI et quelques membres de DJWA croupissent en prison sont les exemples illustratifs de cette stratégie. Les autres adversaires gardent leur langue dans leur poche pour éviter la taule et enfin les autres les plus nombreux affectés de plein fouet par la misère matérielle du cout de la vie se sont rapprochés du pouvoir pou la politique du ventre puisque ces derniers sont habitués à manger à tous les râteliers comme c’est le cas de MSAIDIE. Et AZALI les fait poireauter avec un air de condescendance à l’antichambre du pouvoir.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
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