Sous la houlette de l’Union africaine, les pro et les anti-réformes constitutionnelles se sont retrouvés autour de la la même table cet a...
Sous la houlette de l’Union africaine, les pro et les anti-réformes constitutionnelles se sont retrouvés autour de la la même table cet après-midi à Moroni. Sans surprise, la mouvance présidentielle campe sur sa position d’ « aller de l’avant ». Autrement dit, elle ne reviendra pas sur le référendum qui est « de l’histoire ancienne ».
Une intransigeance que regrettent les réfractaires. « Quand [les représentants de la mouvance présidentielle] disent que c’est à prendre ou à laisser, cela veut dire qu’ils n’ont pas la volonté de voir le pays sortir de la crise », Moustoifa Said Cheikh, chef de file des antagonistes (gouvernorats d’Anjouan et Ngazidja, société civile, partis politiques...). Si elle œuvre pour un climat politique « apaisé », on aura constaté que l’Union africaine prend acte du référendum et se projette dans l’avenir.
En effet, la mission de l’organisation panafricaine se dit confiante que le chef de l’Etat, demandeur de ce dialogue, ne ménagera aucun effort pour que « les prochaines échéances (de 2019) soient préparées de manière consensuelle et qu’elles soient véritablement représentatives ». Une deuxième séance, la dernière peut-être, se tient ce samedi. Et ce avant la fin de la mission, dimanche. Au lieu de discuter de référendum, les antagonistes ne feraient-ils pas mieux de discuter de la sécurisation des élections ?
©Masiwa komor
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