Il a feint de prendre en compte les mesures d'apaisement édictées par l'Union Africaine et convoque d'emblée l'Union de l...
Il a feint de prendre en compte les mesures d'apaisement édictées par l'Union Africaine et convoque d'emblée l'Union de l'opposition sans le parti JUWA.
La première et grossière erreur de l'opposition est de répondre à l'invitation du dictateur sans le plus grand parti du pays dont les dirigeants croupissent en prison. Ce machin, qu'on désigne sous le nom de l'Union de l'opposition, prendra conscience de la ruse d'AZALI mais ne tirera pas la leçon.
AZALI s'arrangera à ne satisfaire aucune doléance, pire, il continuera sa lutte contre la liberté d'expression, fera voter une loi d'enlèvement des députés de l'opposition qui osent parler et fermera les bureaux des conseillers de l'île. Le 26 Septembre, l'Union de l'opposition quitte la table de négociations sous le pretexte que le régime reste inflexible sur sa détermination à garder le cap: assises, référendum, présidence à vie à partir de 2019.
Maître dans l'art de la dolosion, de la manipulation, AZALI lance le train de l'élection de 2019 et fissure les rangs de l'opposition leur miroitant des élections sécurisées par des instances internationales. L'idée fait son chemin et serait en étude dans les cercles les plus profonds de l'opposition qui réfléchirait sur un candidat rassembleur contre AZALI. Mon oeil! C'est ce que j'appellerai le suicide politique.
Rien qu'évoquer la possibilité d'élections de 2019, l'opposition reconnaîtrait officiellement le référendum et la mise à mort des accords de Fomboni.
AZALI a peur d'un homme, SAMBI! C'est cet homme qui pourrait battre AZALI dans son propre terrain. Donc toute préalable à la tenue des élections doit être conditionnée par la libération de SAMBI, et surtout la possibilité d'être l'unique candidat de l'opposition. Je suis convaincu qu'ainsi, le peuple exercera sa souveraineté et comme en 2006, il brisera MAMADOU/ANISSI pour faire passer par le suffrage des urnes AZALI/SALAMI. NON à des élections bidon en 2019. Résistons!
BEN ALI.
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