Il faut rappeler que Ahmed Abdallah mohamed Sambi a toujours su montrer publiquement, sa disponibilité et sa collaboration dans l'affai...
Il faut rappeler que Ahmed Abdallah mohamed Sambi a toujours su montrer publiquement, sa disponibilité et sa collaboration dans l'affaire dite de"la citoyenneté économique" dont il est impliqué en tant qu'ancien chef d'État comorien.
Entre le 15 au 24 mai, l'intéressé s'est fait dores et déjà auditionné trois fois en moins d'un mois par les agents de la police judiciaire.
On peut estimer qu'à cette vitesse le but est de retrouver des éléments susceptibles de constituer des preuves le plus tôt possible. Des preuves qui puissent permettre en toute connaissance de cause au procureur de la république de poursuivre l'ancien président. Sauf si les officiers chargés de mener cette enquête sont bourrés de talent en matière de procédure judiciaire et pénale. Cette précipitation quand même un peu malencontreuse risque de mettre à mal le déroulement de cette enquête préliminaire, qui, rappelons la, concerne officiellement les deux gouvernements précédents, y compris certains de ses membres.
En effet, il faut rappeler que ces auditions à répétitions peuvent donner lieu à des conclusions pleines de confusions et complications au procureur qui doit instruire un dossier quand même assez bien renseigné. Car les renseignements recueillis devraient être nécessairement accompagnés par des recherches et des expertises. En supposant par exemple que les OPJ ont posées des questions telles que qui et par qui, quoi et par quoi, quand, comment, où et pourquoi? On peut comprendre que ce n’est pas un travail qui ne demande que des auditions à répétitions mais aussi des vérifications sur le terrain.
De plus, jusqu’à preuve du contraire, cette enquête repose sur la base d’un simple soupçon qu’il s’agit de confirmer ou infirmer. Rien n’est encore acquis. En conséquence, aucun pouvoir de contrainte ne doit en principe, être exercé à l’encontre de l’ancien président. Notamment le privé de son droit de mener une vie familiale normale. Pour le bon fonctionnement de l’enquête, le procureur ne devrait surtout pas l’empêcher de s’y rendre sans lmotif valable. Car impossible de prouver que c’est au nom de l’enquête. Beaucoup d’éléments à charge ou à décharge pourraient se trouver à son domicile principal se trouvant sur l’île voisine d’Anjouan.
NB: S’il n’y a pas de raison plausible de considérer qu’il ne se mettra pas à la disposition de la justice ou qu’il risque de fuir en dehors du territoire national qu’on le laisse rentrer voir sa famille. Car il est suspecté mais libre et toujours présumé innocent. Par ABDALLAH Abdouroihamane