À Madagascar, les députés de l’opposition durcissent le ton : ils comptent utiliser tous les recours légaux pour forcer le président Hery R...
À Madagascar, les députés de l’opposition durcissent le ton : ils comptent utiliser tous les recours légaux pour forcer le président Hery Rajaonarimampianina à quitter le pouvoir. Prochaine étapeEt la manifestation devrait s’annoncer plus grosse que jamais avec des particpants venus des quatre coins de la grande île.
Administrations paralysées et grève générale à partir de lundi prochain. C’était l’appel des députés vendredi après-midi à la foule présente place du 13-mai à Antananarivo.
L’opposition passe donc à la vitesse supérieure. Et continue mettre la pression sur le président de la République «en toute légalité». Cela fait maintenant une semaine qu’ils réclament la destitution du chef de l’Etat et de son gouvernement et ce après avoir refusé toute médiation internationale, en particulier celle de la SADC en la personne de Joaquim Chissano, l’ex-président du Mozambique.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a décidé vendredi soir de dépêcher un envoyé spécial sur la Grande île, pour appuyer la SADC et l’Union Africaine. La communauté internationale essaie toujours de faire dialoguer les deux parties adverses.
Ce samedi, ce sera le 8ème jour consécutif de manifestation avec cette fois des participants venus des quatre coins de la grande île. Si contrairement à celle du 21 avril, cette manifestation est autorisée par le préfet d’Antananarivo, la mobilisation elle monte encore d’un cran. RFI