Au moment où j'ecris ces lignes, les députés Ali Mhadji et Tocha Djohar sont en garde à vue et la ville de Mbéni en effervescence. Le r...
Au moment où j'ecris ces lignes, les députés Ali Mhadji et Tocha Djohar sont en garde à vue et la ville de Mbéni en effervescence. Le régime AZALI collecte toutes les pires actes à son actif et plus que jamais l'arrogance de KIKI décuple.
Le Président de l'Assemblée dégaine, prêt à tuer les députés qui osent défier la pensée unique. Mis à part quelques filous et mafieux qui voient leur ventre grossir à vive allure, les comoriens en général n'ont pas un Chef de l'Etat. Chacun prie pour la fin de la dictature par tous les moyens.
"Si le soleil est d'aplomb, son crépuscule s'annonce tôt" dit un adage comorien. Nous avons l'impression que le régime agonise et se trouve dans les affres de la mort. Il se jette sur tout et sur rien.
Cette auto destruction sadomasochiste augure la fin chaotique d'un régime qui a trahit son peuple, son alliance et son serment. En pareille circonstance, trop de désordres apparaissent. L'armée devrait être le seul rempart possible si elle est républicaine.
L'humiliation de l'armée à Ntsoudjini traduit l'inquiétude vers un éclatement du pays; c'est pourquoi, j'appelle à plus de fermeté et de discipline à l'opposition. Une opposition qui se construit peu à peu et que souhaite bonne progression dans la défense de la liberté et de la démocratie. J'appelle la population, en particulier les jeunes à prendre l'exemple de Ntsoudjini et à réafirmer leur puissance souveraine.
BEN ALI