Depuis que les relations entre l’Exécutif d’Anjouan et le Gouvernement Central sont devenues exécrables, le gouverneur Abdou Salami et son ...
Depuis que les relations entre l’Exécutif d’Anjouan et le Gouvernement Central sont devenues exécrables, le gouverneur Abdou Salami et son parti Juwa tentent, par tous les moyens, de monter un bloc d’opposition anjouanaise contre le président Azali.
Pour convaincre ses interlocuteurs, le Gouverneur Abdou Salami a trouvé les mots clés à exploiter : « TOURNANTE et AUTONOMIE DES ILES ». En vérité, la détermination du Gouverneur Abdou Salami est renforcée par le fait que le parti Juwa est exclu du gouvernement de l’Union et que le scandale des ventes de passeports n’épargne pas l’ancien président Sambi.
Après avoir traité l’ancien gouverneur Anissi Chamsidine de tous les maux et licencié ses sympathisants, le Gouverneur Abdou Salami et son entourage ont eu l’audace de lui demander avec parti son SOMA de se ranger à leur côté contre le président Azali qu’ils ont eux-mêmes soutenu.
Avec l’aval de son président, le parti Juwa tente également des négociations secrètes avec l’ancien homme fort d’Anjouan Mohamed Bacar exilé au Bénin. Mais celui-ci aurait refusé de sympathiser avec Sambi qui l’a humilié et l’a contraint de partir en exil. Son tort est d’avoir défendu l’autonomie d’Anjouan conformément aux accords de Fomboni. Des sources d’informations confirment aussi que des missionnaires de Juwa tentent de soudoyer les hommes de Mohamed Bacar à Anjouan. Mais humiliés, persécutés et privés de leurs droits pendant la présidence de Sambi, les hommes de l’ancien président Mohamed Bacar restent toujours loyaux à leur chef.
Une question mérite d’être posée au Gouverneur Abdou Salami : qu’a-t-il fait pour défendre l’autonomie des îles lorsqu’il était député à l’Assemblée ? En tout cas, il a soutenu ardemment la loi visant à retirer la taxe de girofle à Anjouan pendant que l’ancien Gouverneur Anissi a tout fait pour empêcher sa validation. Par Idrisse Ahmed