Lorsqu'une communauté de foi dédaigne la prédication, que l'autorité en accorde moins d'importance ou pas du tout, la malédicti...
Lorsqu'une communauté de foi dédaigne la prédication, que l'autorité en accorde moins d'importance ou pas du tout, la malédiction se manifeste par la corruption et ne peut être levée que par la repentance et l'établissement de la prédication.
Photo d'archives |
Dans une communauté de foi, si on cesse d'ordonner le bien et d'interdire le mal, le vice et la licence deviennent généralisés, tous les hommes deviennent alors mauvais et le pouvoir revient aux plus pervers et aux grands criminels; ne pleurons pas, changeons!
Le vol et le proxénétisme sont une manifestation de la corruption mais il n'existe pas de corruption qui ne soit précédée par une dépravation des moeurs suite à une prostitution de l'esprit; la vraie lutte contre la corruption passe par le rétablissement des bonnes moeurs à travers l'éducation et la pratique de la religion. L'action politique devient dès lors la plus aisée. Voulons-nous endiguer réellement la corruption aux Comores?
Il faut aussi reconnaitre que, lorsque toute la population est corrompue et qu'on veut apporter des changements c'est du sommet que la révolution doit commencer, car au regard des proportions le gouvernement est moins nombreux que la masse de la population et le chef est unique, il est donc plus rapide de réformer de haut que d'en-bas.
Et bien que, comme il est dit, " plus grand est le pouvoir, plus grand est la tentation d'abuser", une réforme venue d'en haut est moins brutale tandis que la révolution surgit de la base est naturellement sanguine.
Mais on nous a vendu la laïcité et elle est parée de toutes les vertus politiques. Le Prophète Muhammad(Ç) et ses successeurs ont fondé un État islamique où il n'y avait plus contrainte dans la religion, et où la justice pour tous et la liberté de culte étaient garanties; la laïcité est le régime des athées, mais les croyants qui rejettent la Loi de Dieu dans l'exercice du pouvoir compromettent leur foi et reçoivent la misère et l'avilissement comme récompense ici-bas.
En définitive, si nous voulons le progrès des Comores et le bien-être des comoriens, changeons nos coutumes et redonnons à l'Islam sa prépondérance dans l'enseignement et l'éducation. Ce que j'annonce ici, n'attendez pas de changement avec Azali ou Sambi aux commandes.
Muhammad Soidrouddyne Hassane