LE 17 JUIN 2017, LE NOUVEAU PRESIDENT LA COMMISSION PARLEMENTAIRE DHULKAMAL ME CONFIE : CE SONT LES LIBANAIS QUI ONT GERE CES FONDS (CE) LE...
LE 17 JUIN 2017, LE NOUVEAU PRESIDENT LA COMMISSION PARLEMENTAIRE DHULKAMAL ME CONFIE : CE SONT LES LIBANAIS QUI ONT GERE CES FONDS (CE) LES COMORIENS NON. Le 15 DECEMBRE 2017 APRES DES MOIS D’ENQUETE, IL S’APPRETE A NOUS SORTIR LA MÊME CONCLUSION, SELON MRIMDU…
A un moment où curieusement on nous annonce la publication sous quinzaine du rapport de l’enquête parlementaire, avec semble-t-il des mouchoirs à préparer essuyer les larmes, selon Mrimdu, des questions et des remarques s’imposent. Qui organise et dans quel but ces fuites qui n’ont cessé d’émailler cette enquête parlementaire sur la citoyenneté économique ?
Qu’en est-il de la remise en cause de cette commission parlementaire par les 12 députés qui ne croient pas à un travail sérieux et à des résultats fiables suite à la révélation de Dhulkamal sur la possibilité de financement de celle-ci par l’exécutif ? Quelle valeur accordée aux résultats d’une commission d’enquête censée subir une réforme et dont le principe de celle-ci est acté entre la présidence de l’Assemblée nationale et les députés frondeurs qui n’ont pas admis la violation de la séparation des pouvoirs par Azali sur cette affaire ?
Mais à côté de ces questions de principe, demeure l’interrogation essentielle sur la mission de cette enquête parlementaire sur la citoyenneté économique… Evidemment l’orientation imprimée à cette dernière pose problème… On sent que la commission a sabordé la mission qui lui a été assignée par la résolution qui l’a instituée. Le but principal était de trouver des poux à Sambi et non d’éclairer les comoriens sur la gestion de la manne générée par le programme de la CE après avoir passé des années à l’accuser de détournement de celle-ci.
L’enquête douteuse sera donc essentiellement focalisée sur Bashar Kiwan ou sur les conditions de vote de la loi. Il faut juste rappeler à Dhulkamal qu’il ne travaille pas pour le pouvoir, mais à la tête d’une commission parlementaire, il travaille pour les comoriens qui doivent être éclairé sur la gestion du programme et de la manne de 200 millions censée être générée. Une conclusion éloignée de cette attente est un détournement de la procédure. Qu’on ne prenne pas les comoriens comme des imbéciles. Ils connaissent le sens de leur question et ils sauront apprécier la pertinence de la réponse apportée. Livrer en pâture Bashar Kiwan pour tout réduire cette affaire de la CE à lui est malhonnête… La commission a sans doute été destinatrice d’un certain nombre d’informations indiquant le rôle limité en temps et en responsabilité dans cette affaire. Nous espérons que le rapport en a tenu compte sans quoi nous passons à côté de quelque chose d’essentiel.
Une instruction à charge est l’ennemi de la vérité. Je vous cite cette phrase de Dhulkamal fraîchement nommé président de la commission parlementaire : Ce sont les libanais qui ont géré les fonds les comoriens non ». A vous d’apprécier ! Des mois d’enquête n’ont rien apporté de nouveau… Le rapport va sortir sous quinzaine et Mrimdu parle de Bashar comme responsable de la gestion d’un programme qui va s’étire en longueur de façon illégale de 2008 à 2017.
Non Dhulkamal va devoir expliquer aux comoriens où sont passés les 200 millions de dollars visés par le programme… Quel régime a encaissé combien et comment l’a-t-il géré ? La gestion a-t-elle été conforme à la loi ? Si Dhukmal n’apporte pas ces réponses, il confirmera les accusations d’enquête non transparente, non sérieuse devant à des résultats non fiables.
AHMED Bourhane