Réfection d'une route avec un fond d'aide d'un donateur étranger ( pays amis ou ennemis ). Achat des vieux groupes électrogè...
Réfection d'une route avec un fond d'aide d'un donateur étranger ( pays amis ou ennemis ). Achat des vieux groupes électrogènes toujours avec un fond d'aide étranger (FMI et autres "suce-b" ). Cette manière de gouverner est une tradition chez moi (Comores). A chaque fois qu'un projet d'investissement est annoncé, c'est toujours la charité d'un ami flatteur qui a forcement "une "main-sous-culote" et une contrepartie malicieusement orchestré et ignorée par les petits citoyens lambda que nous sommes.
(L'ignorance tue). C'est malheureusement le baromètre que les comoriens se servent pour évaluer leurs présidents. Des réalisations sous financement exogènes. Inutile d’être un expert en finance publique ou autres pour comprendre qu'un pays perpétuellement au "projet de loi des finances déficitaires" n'a aucune marge de manœuvre pour l'investissement. C'est ainsi que depuis la nuit de temps tout régime et mandat confondus le pays est conduit à l'abîme.
Cependant, ce qui m'intrigue et m'inquiète avec le gros vilain président Azali, c'est son esprit despotique et ses manœuvres d'intimidation, de violation des droits fondamentaux que tout le monde croit acquis: Démocratie bafouée (Manifestation politiques interdits sans motifs valables), Liberté d'expression mise à mal (radio fermée, journaliste giflé). Droit de culte bafoué ( Emprisonnement des imams pour des raisons farfelues liées à des croyances occultes). Tant des mesures arbitrairement prises sans concertation ( frais des douane augmentés à 50% du jour au lendemain.)
Quand est-ce que aux Comores on évaluera nos présidents sur l'amélioration des conditions de vie des Comoriens: Avoir un État de droit. Avoir une politique économique et sociale pour la création des richesses et la suite des emplois. Une justice digne, une lutte contre la précarité, le chômage? Combattre la corruption et le pillage des deniers publics. C'est sur ces paramètres qu'on évaluera un président comme ce fut le cas avec Ali soilihi Mtdachiwa.
Par Ben Ali Mbae
Par Ben Ali Mbae