Des 6 partis légalement reconnus, seul un semble échapper à la désunion, en tout cas, aux guerres intestines. Il s'agit du Parti Orange...
Des 6 partis légalement reconnus, seul un semble échapper à la désunion, en tout cas, aux guerres intestines. Il s'agit du Parti Orange. Sinon nous avons vu le Radhi avec ses deux tendances Houmed Msaidie et Soefo Aboudou. Ensuite nous avons eu le Rdc version Mouigni Baraka et l'autre, incarné par Djae Ahmada Chanfi.
Puis vient la guéguerre du Juwa opposant le clan Sounhadj à celui d'Ibrahim Mohamed Soulé. L'Updc, premier parti politique en terme d'élus qui est divisé au moins avec deux tendances. Celle fidèle à l'ancien président Ikililou Dhoinine et celle menée par l'ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi.
La guerre d'abord larvée ensuite visible a été causée par le positionnement en faveur ou non au régime actuel. Certains vont jusqu' à dire, que ce travail de sape des partis politiques est du fait de la Crc, principal parti au pouvoir. Je me garderai d'être aussi affirmative. Mais si c'était le cas, ce serait de bonne guerre pour la Convention pour le Renouveau des Comores. Qui chercherait donc à défaut de ne pas avoir d'adversaires politiques, à les affaiblir.
C'est de bonne guerre pour le parti présidentiel mais de mauvaise augure pour la vigueur démocratique. Une opposition affaiblie ne rend pas service à la république alors une opposition inexistante, est tout simplement catastrophique pour notre pays. Ce n'est même pas la peine de parler d'alternance, je ne crois pas qu'elle veuille dire grand chose. Nos très chers leaders doivent comprendre qu'ils doivent servir d'exemples. La jeunesse comorienne aura tendance à reproduire ce qu'ils lui montrent et ce qu'elle voit n'est pas très beau.
Pour finir, la Crc n'est pas épargnée avec au moins 3 tendances. Par contre, aucune ne prendra le risque de la quitter au moins jusqu' à la fin du règne. Il y aurait le Clan Karihila, celui de Idarousse Hamadi et celui de Said Ali Chayhane.
Nous ne parlerons évidemment évidemment pas du député Ali Mhadji qui a été exclu et qui a créé sa Crc en Mouvement...Faïza Soulé Youssouf