Au moment où l’union des Comores, pays arabe, est engagée, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Azali Assoumani, dans des Assises Nati...
Au moment où l’union des Comores, pays arabe, est engagée, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Azali Assoumani, dans des Assises Nationales, le Ridja, Mouvement politique comorien, observe avec intérêt les nouvelles mesures économiques et sociales prises par les autorités Saoudiennes qui entendent, selon le Ministre Saoudien des finances , Mohammed Al-Jadaan, que « le royaume ouvre une nouvelle ère, une politique de transparence, de clarté et de responsabilité » afin d’instaurer « un climat favorable aux investissements qui renforcent la confiance dans l’Etat de droit».
Compte tenu de l’influence considérable de l’Arabie Saoudite dans le monde arabe, sa vision d’une « nouvelle Arabie, ouverte, modérée et tolérante » aura incontestablement un impact positif dans les reformes nécessaires que doivent entreprendre, à leur tour, les autres pays Arabes pour lutter contre la corruption afin de préserver l’argent public, punir sévèrement les personnes corrompues et ceux qui profitent de leur position.
A l’image des reformes culturelles, économiques et sociales propulsées en Arabie Saoudite et dans les autres pays Arabes, les Comores doivent saisir opportunément les Assises Nationales pour asseoir les bases fondatrices d’une nouvelle société et l’émergence d’une nouvelle dynamique économique, des nouvelles opportunités d’emploi nécessaires au profit des jeunes et les femmes, à consolider le développement intégré et à promouvoir la dimension culturelle et l’identité comorienne en se basant sur une gouvernance responsable dans le cadre de la décentralisation renforcée des Comores.
Pour le RIDJA, Me Saïd LARIFOU, Président.
Moroni, le 07/11/2017