Je suis inquiet de l’avenir du secteur primaire aux Comores, surtout l’agriculture comorienne. Le pays s’ouvre de plus en plus aux marchés...
Je suis inquiet de l’avenir du secteur primaire aux Comores, surtout l’agriculture comorienne. Le pays s’ouvre de plus en plus aux marchés régionaux en signant plusieurs accords, mais est-ce aussi profitable pour notre pays ? Moi je pense que non, les agriculteurs comoriens ne sont pas prêts à faire face à l’arrivée massive de produits agricole de nos voisins.
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©ecddcomoros |
Imaginez l’arrivée de la patate douce Sud-Africaine, de la banane Burundais, du manioc Malgache, du tarot Tanzanien et de la pomme de terre indienne qui est déjà là après les œufs, pensez-vous que le pauvre agriculteur comorien est armé pour faire face à une telle concurrence ? La réponse est non, il faut d’abord préparer l’agriculteur comorien, le former, le financer, l’accompagner tout simple sinon ils vont tous disparaitre à l’ouverture du marché pour ces pays.
J’en appel à tous les agriculteurs du pays ainsi que les organisations patronales et ouvrières du pays à se voir pour réfléchirà ce problème avant qu’il soit trop tard, organiser vous et arrêtez de vous quereller sur du superflu. Actuellement si un membre de la diaspora envoi 100 € à sa famille pour manger 40 € va au Pakistan (riz) 30 € en Amérique du sud (ailes de poulet) 10 € à Dubaï (divers)et 15 € pour les autres pays voisins seulement 5 € reste sur le territoire national. Les autorités doivent réagir rapidement sinon les paysans comorien vont se trouver dans l’obligation de quitter la campagne et je signale que c’est grâce à leur travail de la terre qu’ils arrivent à financer les études de leurs enfants, les détruire en faisant des importations massif de produit agricole serait un crime contre toute cette population.
J’en appel au gouvernement en particuliers le Vice-président et le Ministre des Finances à faire un geste significatif pour le monde paysan, j’en appelle au média pour attirer l’attention de ce qui risque de se passer si il n’y a plus d’agriculteur dans le pays, j’en appelle à toute les bonne volonté de ce pays pour défendre l’équilibre social de notre population, oui à l’ouverture du marché mais pas comme ça soyons prêt d’abord et préparons nos paysans à faire face à un tel défis. A.SAADI