Tirons l'alarme et rendons nous à l'évidence : G à D, Fahmi ex Garde des sceaux et Mahoma, nouveau Dans un État qui se veu...
Tirons l'alarme et rendons nous à l'évidence :
G à D, Fahmi ex Garde des sceaux et Mahoma, nouveau |
Dans un État qui se veut démocrate, le pouvoir de la justice est une institution à part entière. Il ne peut en aucun cas fusionner avec, ni celui qui fait les lois ou l'autre qui les exécute. Son rôle principal, c'est justement de garantir aux citoyens à la fois un maximum de protection et une équité dans leurs différends. Mais de quoi nous protège-t-elle? Du tempérament d'abus de ceux qui gouvernent, qui ont souvent tendance, contre vents et marrées, de fouler au pied les droits du peuple et ses libertés fondamentales, bref.
Hélas. La justice comorienne est soumise à l'hégémonie politique. Nos autorités judiciaires font les ''béni-oui-oui'' au gouvernement. Ce qui revient à dire que notre jeune démocratie est au même moment prise en otage et entre les mains de l'ancien putschiste Azali.
Comment ? Eh bien c'est simple. Il concentre à la fois l'autorité exécutive en tant que chef d'État, puis garde une main mise à Hamramba avec ses amis majoritaire, et maintenant son intrusion aux décisions des justiciers qui, sans contredit, appliquent ses instructions à la lettre, nonobstant l'indépendance totale de leurs activités à toute ingérence de l'exécutif ou autre. Ainsi nait un pouvoir autoritaire. Il commence par réunir méthodiquement à sa faveur l'ensemble des pouvoirs, à fin que rien ne puisse contrecarrer ses décisions.
Sinon, comment la justice a-t-elle osé amender puis emprisonner des citoyens ayant prié leur Dieu,'' comme Il les a ordonné'', sans porter aucune atteinte à l'ordre public, en arguant que ces sanctions sont dues par le fait qu'ils ont contrevenu aux ordres du gouvernement ? Depuis quand dans un État soit disant de droit, le citoyen est contraint de pratiquer sa foi, pas comme il l'a reçue et comprise, mais selon les ordres politiques, qui se motivent sur des superstitions bidons? Encore, comment dans un État non-laïcisé, les décisions prises en matière religieuse, ne tirent pas leurs sources au droit religieux pour être légitimes ? Tant d'interrogations qui en appellent d'autres.
Si jamais la justice était indépendante, elle aurait d'abord consulté la jurisprudence en la matière. Un décret présidentiel, sous le régime Sambiste datant le 23/11/2009, a mis fin aux querelles de cette question en statuant ainsi : '' En supprimant les différences existantes entre les savants du pays, le président de l'Etat a décidé qu'Eid al-adha au Comores, sera le lendemain d'Aarafat,et que dans les années à venir, si Dieu le veut, conformément à tous les musulmans du monde.....'' .
L'heure est grave peuple comorien, à quand nous deviendrons exigeants ? A quand nous ferons valoir nos droits ? Meme au péril de nos vies, la résignation pour nos droits est une lutte noble.
Par : SIRADJI DDINE MOHAMED ABDOULWAHID