Pourquoi ce petit archipel aux terres fertiles, à la mer poissonneuse, au paysage touristique renfermant une biodiversité d'une immense...
Pourquoi ce petit archipel aux terres fertiles, à la mer poissonneuse, au paysage touristique renfermant une biodiversité d'une immense richesse, fait parti des pays les plus pauvres au monde? En quoi peut-on expliquer cet échec chronique de redresser ce pays si ce n'est l'ignorance des administrés et des administrateurs?
Photo d'archives. Prestation de serment d'Azali en 2016 |
Si nos hautes autorités politiques qui ne représentent pas 1% de la population nous imposent la misère, l'injustice et la corruption, sommes nous condamnés à les obéir et à nous rabaisser face à l'arrogance et les privations des libertés du peuple?
A quoi sert le serment du Chef de l'Etat élu si une fois investi, le peuple est le dernier de son souci, pire son principal adversaire? Quel est le projet politique d'AZALI 3 qui rêve d'une émergence comme TAKI d'une "Réhémanie" alors que le pays croule sous le poids de la misère pendant qu'il danse en jetant des millions du contribuable comorien dans les mariages et autres "Oukombi"?
Comment ne pas assimiler ces Assises à une diversion dûment refléchie pour passer en force le pouvoir illimité du Président Roi?
Et c'est ici que j'interpelle les cadres comoriens, les organes de presse, les religieux sur la responsabilité qui est la leur soit par leur silence, soit par leur naiveté qui permet à AZALI et à IDRISSE de croire à leur pouvoir de décider à la place des comoriens.
Je n'ai jamais été un fervent défenseur d'une tournante née elle même dans un contexte illégitime et agrandissant le fossé d'une fracture séparatiste; mais entre le néant et le pire, je choisis le second.
En abandonnant le destin des comoriens à AZALI, nous acceptons fatalement la mort de la Nation.
Si la première décision du Chef de l'Etat est la hausse de son salaire sachant que certains agents de l'Etat notamment des enseignants et des militaires perçoivent en une année ce que AZALI touche en un mois, ceci traduit la caducité d'un pouvoir législatif et l'inexistence du judiciaire.
Quel crédit accordé à une telle autorité pour s'inviter à des assises où l'on fera que de la littérature et où l'on privera les fonctionnaires d'au moins trois mois de leurs maigres salaires qui seront distribués à la commission souveraine, c'est à dire le mouvement du 11?
BEN ALI-HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر