La lourde responsabilité des anjouanais
L'histoire est l'orientation de l'homme; ne pas en tenir rigueur, c'est marqué au fer rouge son retard sur la mutation sociale. Je ne philosophe pas: je plains à ces jeunes qui s'enfoncent dans l'excès de zèle, l'opportunisme au point d'accepter d'avaler leur identité. Je vais nommer MOUSTADROINE ABDOU, MAHAMOUD SALIM HAFI, BOICHO qui minimisent la portée de la crise gravissime que le Chef de l'Etat persiste à maintenir dans un pays aussi fragile.
Photo d'archives |
20 ans auparavant, un fidèle restant fidèle à AZALI a été à l'origine de la banalisation du séparatisme "Massalouva" (nommant ainsi les milliers de drapeaux tricolores, symboles des partisans de la recolonisation).
Pendant que l'île était réduite à des clans de batailleurs (conflit sanglant Mirontsy/Mutsamudu), des sinistres organisés (incendie et pillage à Bimbini), des morts suspects et des assassinats sans procès (Béléla, Soidick, Mdilé, Charkane, Combo Ayouba, Dr Assad Said Omar...), le putchiste d'avril 1999, devenu Premier Président de la Tournante a fait la démonstration de son inactivisme sur un Anjouan devenu fou. De 2001 à 2005, AZALI a oublié les deux autres îles, particulièrement Ndzouani et confie à quelques individus effacés obéissant au doigt et à l'oeil des postes politiques. Le seul conscient, de part sa formation intellectuelle et son expérience était simplement mis dans le placard; le vice Président Caabi.
Aujourdhui, dans l'éclatement prévisible du pays, ce trio composé d'un Vice Président, d'un Ministre du Sport et d'un Coordonnateur de l'Union à Anjouan qui ne font pas tous les trois réunis le poids face au Minstre de l'intérieur, refusent d'ouvrir les yeux sur la catastrophe annoncée; pire ils vomissent des propos indignes des fonctions qu'ils occupent, insultent la valeur intellectuelle d'Anjouan. Ils s'en prennent au premier magistrat de l'île.
Leurs provocations et attaques décalées de la réalité sont une stratégie élaborée par leur Imam dans son système de justifier les injustices et le non droit par l'intervention en rétablisseur d'ordre dans le désordre qu'il a lui même initié.
J'avertis les anjouanais qui seraient tentés de parler d'un problème de Wangazidja qu'il n'en est rien de ce qu'ils pensent. C'est le projet d'un Homme avec évidement son équipe et de ceux qu'il recrute parmi les opportunistes, les arrivistes, les désespérés.
Regardez dans le rétroviseur de l'histoire et vous réaliserez avec clarté la triste évidence. Ne me poussez pas à aller plus loin car la paix et l'unité de ce pays est un héritage sacré! Anjouanaises/Anjouanais! désavouez ces individus manipulés qui complotent, déstabilisent et prêchent la violence. BEN ALI