France-Comores : bâtir une coopération efficace
Lors de la séance des questions au gouvernement du 26 septembre, le gouvernement français a réaffirmé sonle souhait de bâtir avec les Comores une coopération efficace basée sur des échanges réguliers, des actions communes et des engagements réciproques.
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Lors de cette séance, le député de Mayotte, Mansour Kamardine a demandé « le retrait de la feuille de route, signée par votre gouvernement et le gouvernement comorien, le 12 septembre 2017 ».
En réponse, le gouvernement français en présence de son Premier Ministre qui a hoché la tête, lorsque le député a demandé le retrait de la feuille de route, a replacé le problème dans son contexte géopolitique, par la voix de Christophe Castaner, son porte-parole, et a souhaité un règlement de type « à l’amiable » du conflit :La France et les Comores sont unies par des relations anciennes forgées par l’Histoire, et qu’il ne faut pas négliger.
Nous avons intérêt à un dialogue et à une coopération entre les deux pays (...) C'est dans cet esprit que s'est déroulé le 5ème Haut-Conseil Paritaire.Les travaux se sont déroulés dans un climat amical et confiant, d'écoute et de compréhension. Ils ont permis des avancées extrêmement positives.Les autorités comoriennes et françaises s'engagent à lutter ensemble contre ces honteux trafics d'êtres humains (...) Les travaux visent à lutter contre toutes les formes d'immigration illégale (...) Nos deux pays partagent le souhait de bâtir une coopération efficace basée sur des échanges réguliers, des actions communes et des engagements réciproques ».
Ainsi le gouvernement français a botté en touche la demande du député de Mayotte. Il a réaffirmé sa volonté de respecter la feuille de route signée avec le gouvernement Comorien. Une réponse cinglante à cet élu qui ne veut pas entendre parler de circulations des personnes entre les habitants de l’archipel des Comores. Les temps sont durs pour les extrémistes de Mayotte qui se rendent compte que le gouvernement français ne se contente pas d’écouter leurs diatribes anti-comoriennes, mais il tente de trouver des solutions à des drames qui endeuillent des familles françaises et comoriennes. Une discussion d’Etat à Etat, ce qui enrage ceux et celles qui se moquent de l’Etat Comorien.
Par ComoresDroit