Les hautes fonctions du Président Azali s’envolent peu à peu devant la disparition rapide d’AB Aviation et d’Int’Air Iles
Voler dans les airs de leurs propres ailes - Les hautes fonctions du Président Azali s’envolent peu à peu devant la disparition rapide d’AB Aviation et d’Int’Air Iles
L’image de prise d’otage de tout un peuple et les sentiments de honte dominent les conversations publiques entre simples citoyens. Honte au plus haut sommet de l’Etat, dirigé par le Président Azali qui laisse une seule et unique direction, plus technique que toute autre chose, décider des mesures injustes de blocage, au point de rendre vide l’espace aérien comorien.
Les trois pouvoirs, politique et gouvernemental, législatif et judiciaire, administratif et commercial devraient, normalement, statuer, chacun dans son domaine de compétences avant cette mise à mort des deux compagnies comoriennes.
L’image de prise d’otage de tout un peuple et les sentiments de honte dominent les conversations publiques entre simples citoyens. Honte au plus haut sommet de l’Etat, dirigé par le Président Azali qui laisse une seule et unique direction, plus technique que toute autre chose, décider des mesures injustes de blocage, au point de rendre vide l’espace aérien comorien.
Les trois pouvoirs, politique et gouvernemental, législatif et judiciaire, administratif et commercial devraient, normalement, statuer, chacun dans son domaine de compétences avant cette mise à mort des deux compagnies comoriennes.
Sinon un Chef de l’Etat n’a pas sa place, un Ministre des Transports n’a aucun intérêt et un Président de tribunal administratif ne joue aucun rôle et un Président de tribunal de Commerce n’a aucune utilité, au vu de la paralysie d’Ab Aviation et de l’asphyxie d’Int’Air Iles qui s’apparentent maintenant à un frein d’atterrissage brusque des deux compagnies et à une chute libre des jeunes investisseurs et pilotes comoriens, qui affichent toujours leur volonté inébranlable de voler de leurs propres ailes. Cette fois-ci, le Président Azali est sans doute entré dans une zone de turbulences, car Ab Aviation et Int’Air Iles assumaient des missions utiles de service public.
Le protectionnisme en économie trouve ici tout son sens, car il s’agit d’analyser les effets et les conséquences de l’arrivée à l’échelle nationale d’une tempête économique, afin de sauver, autant que faire se peut, l’investissement national qu’il soit directement géré par l’Etat ou qu’il émane de citoyens issus du secteur privé. C’est en quelque sorte un cercle vertueux que chaque Chef de l’Etat préserve pour ne pas endosser la responsabilité d’un chaos économique national. Partout dans le monde, chaque Président apparaît comme le Premier protecteur des entreprises de son pays.
A l’inverse, chez nous aux Comores où l’économie sous perfusion et sous assistanat généralisé tient grâce à l’apport financier de la communauté comorienne émigrée et de la contribution des bailleurs de fonds internationaux, le Président Azali Assoumani met en place une Commission d’étude et d’évaluation pour lui soumettre des propositions, alors qu’en pareilles circonstances, il doit agir vite avec son Ministre des Transports pour faire décoller les deux compagnies. Le décollage d’Ab Aviation et d’Int’Air Iles est un enjeu économique de taille qui rend le Président Azali comptable devant l’histoire d’un peuple déjà meurtri par l’ancien régime, responsable de la liquidation pure et simple d’Air Comores, il y a presque vingt-cinq ans.
Tous les députés, tous les conseillers des îles, tous les maires, tous les hommes politiques doivent s’unir comme un seul homme pour sauver Ab Aviation et Int’Air Iles, en demandant au Président Azali d’engager des réformes d’urgence de protection des investisseurs nationaux qui ont commencé à briller par un certain professionnalisme. L’expertise comorienne en matière de transport aérien ne demande qu’à être soutenue et encadrée pour mieux avancer dans les airs où chaque compagnie aérienne cherche à multiplier ses plans de vol.
C’est une question d’éveil des consciences nationales, quels que soient les camps de soutien ou d’opposition au Président Azali, car il faut sauver à la fois les deux compagnies et leur personnel devenu, dorénavant, des chômeurs à durée indéterminée. Alors Peuple comorien réveillez-vous ! On ne peut pas laisser tomber deux compagnies nationales et on ne peut surtout pas assister aux frustrations des employés, mis hors circuit du travail, qui viennent grossir les rangs des milliers de jeunes exclus de la Fonction publique et placés sur le bas-côté. Le pays a besoin de réponses concrètes et rapides de relance d’Ab aviation et Int’Air Iles, source de fierté nationale pour l’intérêt national.
Moroni, le 31 juillet 2017
Ancien candidat à l’élection présidentielle
Ahmed Wadaane Mahamoud
HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر