Les méthodes nauséabondes du parti JUWA
Une liste nauséabonde circule depuis peu sur les réseaux sociaux. Comme par hasard, cette liste se partage à la suite de la publication du nouveau gouvernement et du départ du parti Juwa.
Plus besoin de répondre à une liste par une liste. Dois je simplement rappeler qu'au delà des mérites de noms cités, ceux dont les informations sont exactes car nombreuses en sont inexactes et erronées, certains d'entre eux listés ont été nommés, recrutés, par décret, arrêté ou décision avant le retour d'Azali Assoumani au pouvoir.
Photo d'archives: Msa Ali Djamal et Souef Mohamed El-Amine |
Ces listés occupent leur fonction non selon leur supposé "origine", mais uniquement et simplement par leur compétences et leur engagement. Qui peut douter de la place méritée du secrétaire général du gouvernement, lui qui a grandement contribué à l'élaboration du projet du parti CRC avec les sacrifices assumés et continue de contribuer sérieusement à la marche vers l'émergence ? Qu'il y ait de nombreux cadres et hauts fonctionnaires à Mitsoudje, en quoi déplore t-on ?
Des grands intellectuels, des hauts fonctionnaires internationaux, à l'instar de diplomate, Souef Mohamed El Amine doivent leurs trajectoires et leur carrière professionnelle à leur investissement scolaire, aux réformes opérées à Mitsoudje il y a de celà un demi siècle. N'est ce pas cette ville qui a envoyé pour la première fois une fille à l'école en dépit des résistances traditionnelles ? N'est ce pas cette ville qui a élu la première sage femme aux Comores ?
Alors que malheureusement beaucoup de villes et villages redéploient en grande partie l'économie familiale dans des entreprises coutumières et coûteuses, Mitsoudje est l'une des villes qui orientent les investissements familiaux en grande partie dans l'investissement scolaire comme naguère à Mitsamiouli qui excellait dans l'art, dans le football, et dans la culture...(Lire La cité merveille de Souef Aliamane.)
Cette liste donc me paraît dangereuse. Il est beaucoup déplorable qu'un parti politique et des responsables se partagent avec délectation indécente ce malheureux mensonge en essayant de tromper les Comoriens au lieu d'éclairer le débat public. Msa Ali Djamal, DG ORTC