L'opinion publique vient d'apprendre qu'une commission parlementaire à la tête du député Dhoihir Dhoilkamal s'intéresse sur...
L'opinion publique vient d'apprendre qu'une commission parlementaire à la tête du député Dhoihir Dhoilkamal s'intéresse sur l'usage des fonds de la loi sur la citoyenneté économique. Dans les colonnes du quotidien Al-watwan, une quarantaine de personnes sont dans le collimateur de cette commission parlementaire.
Photo ©Alwatwan |
L'incompréhensibilité totale demeure sur la désignation de ces parlementaires par arrêté n°17/016/P/AUC portant liste des membres de la commission d'enquête parlementaire relative à la citoyenneté économique signé Abdou Oussein, Président de l'Assemblée de l'Union.
Aujourd'hui on s'interroge ardemment sur la légitimité de ces élus alors que depuis déjà deux ans et demi l'institution parlementaire est secouée par une crise sans merci dû à une gestion hasardeuse, catastrophique, opaque et non transparente. Ce n'est un secret pour personne, on se rappelle que les deux vices président ont tenté becs et ongles de s'approprier des véhicules de fonctionnement de l'institution parlementaire. Il a fallut l'interposition musclée des députés du parti Juwa pour sauver ces biens acquis.
Entre autre, sans être partisan, dans l'hémicycle, le député du Crc Ali Mhadji ne cesse d'interpeller ses homologues sur la situation alarmante que traverse le palais de Hamramba depuis l'avènement de Abdou Oussein au perchoir sous votre complicité.
Il serait judicieux et compréhensible aux yeux du peuple comorien, monsieur le président de vous intéresser d'abord d'enquêter sur le budget de l'Assemblée national dont vous faits parti.
Nous avons tous que la dotation en carburant pour le personnel de l'institution a été retirée, les contractuels perçoivent leurs salaries d'une manière aléatoire chose que l'ancien président Son Excellence Hamidou Bourhane a laissé ses emprunts.
Pour que cette enquête aboutisse à des meilleures conclusions et des résultats satisfaisantes et impartiale, il serait souhaitable d'engager des cabinets d'audit et d'expertises mais pas des personnes rapprochables en terme de gestion financière et bourrées des antécédents.
Said Mohamed Kamal
Étudiant en géopolitique